ON MY BIRTHDAY


By Rosie Bourget

April 18 is my birth date

As the title states, that’s great

How can I celebrate

When my heart won’t stop vibrate?

 

I welcome each challenge this year offers me
through hardship I’ve traveled

I’ve conquered in stride

Oh, poor me! I’ve cried inside!

 

No one is near

To wipe a single tear

No one sings happy birthday to me
But me!

 

On this very special day

No one notices today is the day
Let alone has the courtesy to say

Enjoy your day!

 

Today, I get one year older

But I steel feel like a little toddler

You see, age does not matter

It’s just a greater number!

 

Thus with no one around

I sit here alone

And sing myself a lovely song

Happy Birthday to me, Happy Birthday to me!

 

rb

 

Happy World Poetry Day 2016


This year’s calendar holds something for everyone,

from aspiring to established poets,

and from those who enjoy poetry

to those who think poetry isn’t for them.

Anyone can get involved in the poetry community,

discover worldwide poets,

share their own work or find out what it is all about.

Happy world poetry day to all the poets in the world.

RB

21 mars, une journée consacrée a la poésie


Par Rosie Bourget

Un poème suscite des émotions, comme la joie et la tristesse. Il peut aussi faire rire, surprendre, ou faire rêver, passer un message, défendre une cause. En tant que poète, nous ne saurions laisser passer comme une lettre à la poste la journée consacrée à la poésie.

Qu’est-ce que la poésie ?

 

Comment donner une réponse qui ne soit ni partielle et partiale, ni subjective et personnelle ? Sans risque de se tromper, peut-on avancer qu’à chaque époque correspond une poésie dont l’expression dominante est illustrée par l’œuvre d’un poète de proue. La poésie n’est ni aisée à définir dans son essence ni facile à cerner dans sa forme et son contenu, deux facteurs permettant de distinguer les genres poétiques : poésie lyrique, poésie didactique, poésie satirique et poésie dramatique. Il fut un temps où la forme, c’est-à-dire la structure, du poème distinguait celui-ci du théâtre ou du récit. Ainsi, de nos jours encore, de jeunes aspirants croient-ils faire de la poésie en procédant à des inversions au sein de courtes lignes superposées qui, assemblées, forment un texte tout à fait prosaïque.

Avec l’abandon des poèmes à formes fixes et des rimes telles qu’elles se pratiquaient, se suivant, alternant ou se croisant, le poème se distingue désormais par son écriture. Celle-ci repose sur un choix de mots vagues à souhait, sur des images suggérant les correspondances entre l’homme et la nature, les êtres et les choses, le visible et l’invisible, le réel et le surréel, sur la recherche d’un rythme et d’une mélodie grâce auxquels le poème s’assimile au chant.

Presque tout le monde fait de la poésie sans le savoir, mais presque personne ne la lit. La poésie, c’est avant tout les sentiments forts, les mots qu’on veut utiliser quand on veut séduire la personne qu’on aime et exprimer le bonheur d’aimer, même si on n’est pas aimé en retour. La poésie nous fait du bien et nous fait oublier les souffrances de tous les jours, elle nous fait voir le monde d’une manière différente.

Le 21 mars a été proclamé Journée mondiale de la poésie par la Conférence générale de l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture, lors de sa 30° session, à Paris, en octobre et novembre 1999. L’objectif de cette journée est d’encourager la lecture, la rédaction, la publication et l’enseignement de la poésie dans le monde entier et de « donner une reconnaissance et une impulsion nouvelles aux mouvements poétiques nationaux, régionaux et internationaux ».

La poésie ne se trouve pas au bout d’une fabrication, mais de l’inspiration. Elle se reconnait au plaisir et a l’illumination qu’elle procure. Comme une banale histoire d’amour, la poésie est entrée dans notre vie par le plus grand des hasards. Sans porter préjudice, nous l’avions accepté à bras ouverts. Depuis, elle ne nous quitte pas. Ceci étant dit, nous vous invitons à prendre lecture d’un poème de notre collection « Floraison » publiée en mai 2014, intitulé « La Poésie Est Ma Vie »

 
LA POÉSIE EST MA VIE

Par Rosie Bourget
Où que je sois
Ailleurs ou chez moi
La poésie est toujours avec moi
La poésie contrôle mes émotions
Elle est ma passion!

La poésie n’est pas une plaisanterie
Elle est comme une idéologie
L’importance que j’attache à la poésie
Se révèle dans mes écrits
Sans fausse modestie !

Pour faire de la poésie
Il faut qu’on ait un cœur
Rempli de douceur
Une entraille profonde
Qui n’est pas donnée à tout le monde !

Je perds simplement dans mes écrits
En plein minuit
La poésie m’aide à surmonter les tourments de la vie
Mon esprit, mon cœur, mon âme poétique
Me conduisent doucement dans un monde magique !

Même dans les villages
La poésie laisse les traces de mon passage
Et sans ces traces
Il ne saurait plus y avoir de poésie
La poésie fera toujours partie de ma vie
Sans elle, pas de vie !

LE MANQUE D’AMOUR DU PROCHAIN


Par Rosie Bourget

 
Qui n’a jamais entendu ce message, « Aimons-nous les uns les autres. » Lorsque qu’on parle d’amour, on pense souvent à celui du couple, associé à la relation amoureuse. Mais il existe beaucoup d’autres formes d’amour comme : l’amour de soi-même ou l’amour propre, l’amour du prochain.

 
Nous sommes les seuls animaux doués d’une conscience nous permettant de nous interroger sur le but de notre existence. Les obligations du quotidien nous font souvent perdre de vue cette question fondamentale, « pourquoi sommes-nous ici? » Pourtant, lorsque nous nous retrouvons seuls et loin de nos occupations matérielles, cette question revient sans réponse évidente.

 
Il n’est pas toujours facile d’aimer les autres, on a plus souvent tendance à voir leurs défauts que leurs qualités. Chaque personne est en recherche d’amour et d’empathie, et que chaque être humain est capable du meilleur, mais que simplement il ne l’a pas encore exprimé. Chaque être a en effet en elle de la sainteté, de la bonté, de l’amour, souvent bien dissimulés. Le mal le plus important dont souffre notre société est le manque d’amour.

 
Sur un plan général, le seul moyen d’avancer pour un groupe de personne est de s’entraider. Or comment pouvons-nous nous entraider si nous ne nous aimons pas les uns les autres ? Si le Monde est magnifique, plein de splendeurs à découvrir, la société des hommes est quant à elle complètement corrompue, vérolée, inhumaine par manque d’amour.

 
Sur un plan individuel, si on creuse bien le fondement de la souffrance humaine, le socle commun est le manque d’amour. Même le pire des handicaps ou des malheurs physique est plus supportable avec l’amour des autres. Quant à la souffrance psychologique, elle tend à se noyer dans l’amour pour les autres, on prend conscience de la souffrance des autres, on se prend de compassion pour eux, et du coup, on s’apitoie un peu moins sur soi.

 
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». L’amour du prochain, c’est la manifestation de l’amitié, de l’humanité, de la miséricorde et de l‘affection et de la charité qui ne travaille pas au service de la vengeance; elle cherche, au contraire, à transformer l‘ennemi en ami, à vaincre le mal par le bien.

Qui est notre prochain ?

C’est tout le monde : notre voisin de pallier, notre conjoint, notre collègue, nos frères et sœurs en Christ, les membres de notre famille, nos ennemis, un inconnu (exemple du bon samaritain …). Il s’agit en fait toutes les personnes que le Seigneur met sur notre chemin, quelles que soient leurs conditions et en toutes circonstances.

Qu’est-ce qu’aimer son prochain ?
Aimer son prochain c’est aimer les autres et vouloir les aider, être à leur écoute afin de répondre au mieux à leurs besoins, partager leurs joies et leurs peines, offrir aux autres son sourire, sa bonne humeur, son temps, son argent…être au service des autres, être amené à supporter l’autre.

 
Comment aimer les autres lorsqu’ils ne sont pas abordables. Tout simplement en se rappelant qu’on est tous pareils, si on ne se lave pas régulièrement on sent le clochard et si on est méchants, c’est souvent qu’on pense que c’est comme cela qu’on peut accéder au bonheur. Nos amis, nous les avons choisis car nous avons des affinités. Mais nous comportons-nous vraiment en amis avec eux? Sommes-nous là lorsqu’ils ont besoin de nous? Leurs donnons-nous des conseils avisés et réfléchis ou flattons-nous seulement leur égo lorsque nous les complimentons? Respectons-nous leurs différences ou passons-nous notre temps à les critiquer? Aimer nos amis, c’est accepter leur différence, ne pas les juger, et de les aider lorsqu’ils ont besoin de nous.

 
Nous avons cette mauvaise habitude de juger, d’analyser, de jauger les autres. Qui suis-je pour juger quelqu’un? Ai-je en main toutes les pièces du puzzle, toute son histoire, les tenants et aboutissants de sa vie pour apporter un jugement objectif lorsque je suis face à une personne ? Bien sûr que non. Alors arrêtons de juger a tout va, ou alors acceptons que l’on nous juge…aimons-nous qu’on nous juge? Nous aimerions tous avoir face à nous des gens qui nous regardent avec amour, amitié, empathie et compréhension ; alors faisons le pour les autres.

 
Mous pouvons aussi nous entrainer à ne voir que les qualités et le positif dans une personne. En gros, c’est ce que nous faisons quand nous sommes amoureux : nous sublimons un être et n’en voyons que les cotés positifs, ceux qui nous plaisent. Ce n’est que quelques semaines, mois ou années plus tard, nous en voyons aussi les défauts… charge a nous de ne voir que les qualités et le positif dans une personne pour continuer à l’aimer. Ouvrez-vous à l’amour des autres, votre vie et la leur en seront transformées.

Be Mine


Valentine day
May be a sad day
For those who have no lover
They want this day to finally be over!

Some people are just fine
Enjoying chocolate tonight
Having a good time
With their valentine!

Their relationship is so bright
More powerful than the sun light
They seem to be glad
While others are mad!

My dear imaginary valentine
To you, I’ll never lie
I’m running out of words to finish my line
I can’t write another line!

Oh no! I’m so shy
Without someone to call « Mine »
I guess I’ll just say
Will you please be My Valentine?

 

 

It’s Valentine’s Day


It’s Valentine’s Day,
The day to treasure people who
Have often crossed your mind
Family and friends who are in your life
The treasure chest of your heart
Wrapped in tissue all above
And tied with ribbons of love
That nothing can tear apart!

It’s Valentine’s Day,
The day to show them love too
That you’ll feel special all day through
A day to hold them close
Like the petals of a rose
To tell them they make each day the best
And each laugh the longest!

It’s Valentine’s Day,
A day for you to say
In your own special way
They are the most caring person
That you have ever met
There is no one like them
And that you can bet!

It’s valentine’s Day,
Meanwhile
They make your life worthwhile
It’s also a day to let them know
It’s not just today, but always
That you will love them so!

It’s Valentine’s Day,
With your loved ones, a good reason
To see the sun set on the horizon!

 

Rosie Bourget

QUI N’A PAS BESOIN D’AMOUR ?


Par Rosie Bourget

 
« La vie et l’amour sont deux loisirs que nous possédons, mais que nous ne savons pas exploiter. » Jérôme Humbert. Personne ne peut vivre sans amour, à moins que cela soit un choix. Voici un extrait de la bible : L’apôtre Paul a écrit : « Je pourrais distribuer tous mes biens aux affamés et même livrer mon corps aux flammes, si je n’ai pas d’amour, cela ne me sert à rien. » Le sens de la vie de l’homme sur terre est celui qui le porte vers autrui, vers les autres humains, espèce unique à laquelle il appartient et avec laquelle il doit collaborer pour un progrès, une amélioration des conditions de vie, un souci du bien-être de ceux qui font partie de sa sphère relationnelle. Il est solidaire de ses proches dont il est le gardien, le responsable devant Dieu, et est invité à mettre à disposition toutes ses richesses, capacités, compétences et qualités pour entretenir la terre sur laquelle il habite et pour produire la paix et le bonheur. Le capital d’amour qu’il a reçu au cours de sa vie humaine et dans sa vie spirituelle doit être partagé avec tous ceux que Dieu place sur sa route, quels qu’ils soient. Par ailleurs, parmi la hiérarchie des besoins de Maslow se trouve les besoins d’appartenance et d’amour.

 

Que ce soit l’amour de ses parents, son/sa copain/copine ou encore celui qu’on se porte à soi-même, l’amour est une composante essentielle de la vie. La première histoire d’amour que connaît chaque être humain est celle qu’il vit avec ses parents, particulièrement sa mère, ce qu’on appelle en anglais (bonding), puis les personnes de son entourage. L’attachement des parents à leur enfant, et réciproquement l’attachement de l’enfant à ses parents, est ce qui va permettre à chacun de grandir et de construire les bases de sa vie d’adulte. Ces bases peuvent être plus ou moins solides en fonction de la qualité des premières relations parents/enfants mais ce qui est certain, c’est que tout au long de la vie, on va chercher à retrouver, dans ses relations amoureuses mais aussi amicales, ces premiers ressentis d’amour. A cela se pose une question importante. Pourquoi l’amour prend autant de place dans notre vie ? C’est clair, parce qu’il est source de vie et de plaisir. L’amour est un partage, on se saurait donner ce que l’on n’a pas.

 

La pyramide de Maslow est l’un des modèles de la motivation les plus enseignés, notamment en formation au management. Cette hiérarchisation peut varier d’un individu à un autre, en fonction de son mode de vie, sa culture et de ses motivations. En intégrant la notion de « Soft factors » (culture d’entreprise, éthique…) on modifie la hiérarchie des besoins par une meilleure prise en compte individuelle qui limite la résistance aux changements et favorise la motivation.

 
D’autres auteurs se sont penchés sur les besoins humains, notamment Frederick Herzberg, qui a défini les besoins d’Adam et les besoins d’Abraham. L’étude des enfants sauvages a aussi permis d’avancer dans les constatations qui caractérisent les besoins des êtres vivants, notamment les animaux sociaux et homo sapiens. À la lumière de ces constatations et de ces réflexions, on s’aperçoit que loin de décrédibiliser la théorie de Maslow, elles la confirment : qui pourrait affirmer que les besoins vitaux ne sont pas hiérarchisés ? La plus élémentaire des observations expérimentales montre que le besoin de respirer est prioritaire par rapport au besoin de boire, puis de manger : quelques minutes d’arrêt respiratoire suffisent à tuer un être vivant (du moins un humain), alors qu’il peut vivre plusieurs jours sans boire et plusieurs semaines sans manger.

 
Le monde dans lequel nous vivons entretient l’illusion que nous avons besoin de toutes sortes de biens pour être heureux et qu’il suffit de  » briller  » pour se faire bien voir et aimer des autres : tout est fondé sur l’apparence, sur l’image sociale. Malheureusement, cette course à la performance, à la rentabilité, à la richesse aboutit au  » chacun pour soi « , à l’individualisme et à l’égocentrisme, en fait à la solitude. La sphère relationnelle n’est plus entretenue parce que le temps est occupé exclusivement à  » faire mieux « ,  » avoir plus « ,  » être au top « . Même l’amour est subordonné à ces paramètres, ce qui fait qu’autrui n’est plus un vis-à-vis, un égal, un pair, mais un objet de consommation, servant à satisfaire une exigence d’amour et pouvant  » être jeté  » dès qu’il ne plaît plus.

 
L’amour reçu et transmis ou donné, authentique et désintéressé, est gratuit et inconditionnel. Il ne dépend pas de ce que fait ou ne fait pas l’être humain, de ce qu’il produit ou pas ou de ses ressources, l’amour existe avec la personne humaine qui en est le canal. Il est le potentiel de tout être humain et ne demande qu’à se développer, à s’épanouir au contact des autres qu’il recherche pour cela. Donner de l’amour n’est-ce pas la mission de chaque croyant, aimer son prochain comme soi-même n’est-ce pas la vocation de tous ceux qui ont reçu la grâce de Dieu pour eux-mêmes ? L’amour véritable implique une dynamique qui exige des efforts, des sacrifices, mais dont les fruits sont inestimables. En allant vers autrui, vers les autres, on se décentre de soi, peu à peu s’estompent les limites de l’égoïsme, s’ouvre la cage de la suffisance, s’abolit l’orgueil de croire qu’on peut se passer des autres ou qu’on peut les utiliser comme des copies conformes de soi, servant à mettre en valeur sa propre image.

 
L’élan vers l’autre a toujours une récompense, autrui ne reste jamais indifférent au don d’amour, il y répond généralement même si ce n’est pas là où on l’attend, ni de la manière qu’on espère, ni forcément en quantité débordante à la mesure de ce qui a pu être donné. Donc donner son amour de façon désintéressée, ou plutôt partager l’amour reçu, sans attendre un retour immédiat ni de là où il a été donné, est la seule manière de quitter la solitude et de s’attacher à autrui. De la sorte, il sera possible d’établir avec lui une relation durable, riche de tous les échanges, et porteuse d’espérance pour le plus grand bénéfice moral (expérience sensible), affectif (éprouvé intérieur), mental (satisfaction intellectuelle) et même physique (une bonne santé) de ceux qui le génèrent.

 
Cessez de jouer avec les sentiments des autres. L’amour est don de soi, et désirer être en relation implique d’être prêt à donner de sa personne d’abord puis de recevoir ce qu’autrui veut et peut donner de lui-même, en toute liberté. Il est vital pour l’être humain de se sentir aimé, mais aussi de pouvoir utiliser sa capacité d’amour qui le désigne comme faisant partie de l’humanité créée à l’image de Dieu, source de tout amour. Chacun de nous recherche la même chose : amour, respect et plaisir. Seulement, la route n’est pas la même pour tout le monde et, malgré toute notre bonne volonté, et maladresses sont trop souvent au rendez-vous.

14 fevrier 2016

HAITI


HAITI

The mountain land
That resists powerful winds
The pearl of the Caribbean!

HAITI

The public fountain
That needs a helping hand
To maintain its land!

HAITI

The neglected land
That needs blood in its veins
To beautify its mountains!

HAITI

Alleviate its pain
So it can fly with its own wings
And do its own things!

HAITI

A beautiful woman
In need of a gentleman
To understand her pain!

HAITI

My mother land
In spite of the pain
You still stand with an empty hand!

HAITI

When I look at you my friend
Blood stops flowing in my brain!
And I have back pain!

HAITI

I wish I had money to spend
To help you maintain
Your highest mountains!

HAITI

What a pain!
Will you ever stand
To take control of your land?

HAITI

Oh! What a beautiful land!
With so many green mountains
That in 1804 took its freedom in vain!

RB

 

Jacmel Seaside Haiti

Happy Independence Day to “HAITI” My Homeland


Today, January 1st, 2016 is Haiti’s 212th year of independence. January 1, 1804, Haiti made history by being the first black republic in the world and the first country in the Western Hemisphere to abolish slavery. The first two days of the calendar year is dedicated to commemorate the Independence Day and celebrate Ancestors’ Day. Remembering the Founders of Haiti and the individuals who sacrificed their lives during the fight for independence. The universal need to be free by breaking out of their chains and claiming their human rights.

 
Serving and eating Soup Joumou ( squash soup) on Haiti’s Independence Day is an integral part of the celebration. During the colonization period in Haiti, only the French masters could eat this soup for good fortune, forbidding the slaves from eating it. On January 1, 1804, to celebrate freedom and express victory, Emperor Jean Jacques Dessalines asked his wife, Marie Claire Heureuse Felicite Bonheur Dessalines, to cook and offer the soup to the former slaves as a message to the defeated masters.

Happy Independence Day to “HAITI”, my homeland

 
Haitian flag revolution

Bonne Fête de l’Indépendance, Haïti. 1804 – 2016


Par Rosie Bourget

Rien n’est plus beau que de rendre hommage à des personnes qui ont sué pour faire de leur pays ce qu’il est aujourd’hui. En ce premier janvier 2016, 212 ans depuis notre indépendance, fièrement acquise, je rends hommage aux pères fondateurs de notre nation qui ont marqué l’histoire politique d’Haïti.

Célébrer notre indépendance, c’est honorer le courage et l’esprit de sacrifice de nos héros. Par la résistance armée ou pacifique, ils se sont opposés à l’asservissement de notre peuple, au péril de leur vie. Je salue la mémoire de ces hommes et prie avec vous pour le repos de leur âme.

La fête de l’indépendance évoque d’abord le souvenir impérissable de nos Résistants ; héros connus ou anonymes, qui ont sacrifié leur vie pour la sauvegarde de notre liberté. Nous leur devons reconnaissance et gratitude. Je joins ma voix à celles de tous les amis d’Haiti pour souhaiter une bonne fête de l’indépendance à tous ceux qui œuvrent dans l’ombre comme à la lumière pour que ce pays puisse émerger. Aussi, à tous ceux qui ont font de la réussite commune un objectif personnel.

Que cette nouvelle année amène les dirigeants à mieux appréhender les nombreux problèmes dont souffre notre pays. Que le seigneur Dieu tout puissant bénisse ce pays et fasse qu’il soit une vraie Perle des Antilles et un oasis de bonheur pour tous les haïtiens d’aujourd’hui et pour les générations futures. Que la paix règne dans notre pays. Nous garderons toujours la foi et l’espérance pour des lendemains meilleurs.

Vive Haïti, vive la République !

Bonne fête de l’indépendance.

Rosie Bourget

unpeudetoutblog.com

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Proclamation à la Nation du Général en Chef [Jean Jacques Dessalines] au Peuple d’Haiti :
Le préambule s’adresse aux citoyens et commence ainsi (extrait) :
« Acte de l’Indépendance de la République d’Haiti »

« Citoyens,
Ce n’est pas assez d’avoir expulsé de votre pays les barbares qui l’ont ensanglanté depuis deux siècles ; ce n’est pas assez d’avoir mis un frein aux factions toujours renaissantes qui se jouaient tour à tour du fantôme de liberté que la France exposait à vos yeux : il faut, par un dernier acte d’autorité nationale, assurer à jamais l’empire de la liberté dans le pays qui nous a vu naître ; il faut ravir au gouvernement inhumain qui tient depuis longtemps nos esprits dans la torpeur la plus humiliante, tout espoir de nous réasservir ; il faut enfin vivre indépendants ou mourir.

Indépendance ou la mort … que ces mots sacrés nous rallient, et qu’ils soient le signal des combats et de notre réunion.

Citoyens, mes compatriotes, j’ai rassemblé dans ce jour solennel ces militaires courageux qui, à la veille de recueillir les derniers soupirs de la liberté, ont prodigué leur sang pour la sauver ; ces généraux qui ont guidé vos efforts contre la tyrannie n’ont point encore assez fait pour votre bonheur … le nom français lugubre encore nos contrées.

Tout y retrace le souvenir des cruautés de ce peuple barbare ; nos lois, nos mœurs, nos villes, tout encore porte l’empreinte française ; que dis-je ? il existe des Français dans notre Isle, et vous vous croyez libres et indépendants de cette République qui a combattu toutes les nations, il est vrai ; mais qui n’a jamais vaincu celles qui ont voulu être libres.

Eh quoi ! victimes pendant quatorze ans de notre crédulité et de notre indulgence, vaincus non par des armées françaises, mais par la piteuse éloquence des proclamations de leurs agents : quand nous lasserons-nous de respirer le même air qu’eux ? Qu’avons-nous de commun avec ce peuple bourreau ? Sa cruauté comparée à notre patiente modération, sa couleur à la nôtre, l’étendue des mers qui nous séparent, notre climat vengeur, nous disent assez qu’ils ne sont pas nos frères, qu’ils ne le deviendront jamais, et que s’ils trouvent un asile parmi nous, ils seront encore les machinateurs de nos troubles et de nos divisions.

Citoyens indigènes, hommes, femmes, filles et enfants, portez vos regards sur toutes les parties de cette île : cherchez-y, vous, vos épouses ; vous, vos maris ; vous, vos frères ; vous, vos sœurs, que dis-je ? Cherchez-y vos enfants, vos enfants à la mamelle ? que sont-ils devenus…… Je frémis de le dire….. la proie de ces vautours. Au lieu de ces victimes intéressantes, votre œil consterné n’aperçoit que leurs assassins ; que les tigres dégouttant encore de leur sang, et dont l’affreuse présence vous reproche votre insensibilité et votre coupable lenteur à les venger. Qu’attendez-vous pour apaiser leurs mânes ; Songez que vous avez voulu que vos restes reposassent auprès de ceux de vos pères, quand vous avez chassé la tyrannie ; descendrez-vous dans leurs tombes sans les avoir vengés ? Non ,leurs ossements repousseraient les vôtres.

Et vous, hommes précieux, généraux intrépides, qui, insensibles à vos propres malheurs, avez ressuscité la liberté, en lui prodiguant tout votre sang ; sachez que vous n’avez rien fait, si vous ne donnez aux nations un exemple terrible, mais juste, de la vengeance que doit exercer un peuple fier d’avoir recouvré sa liberté et jaloux de la maintenir ; effrayons tous ceux qui oseraient tenter de nous la ravir encore ; commençons par les Français…… Qu’ils frémissent en abordant nos côtes, sinon par le souvenir des cruautés qu’ils y ont exercées, au moins par la résolution terrible que nous allons prendre de dévouer à la mort quiconque né français souillerait de son pied sacrilège le territoire de la liberté.

Nous avons osé être libres, osons l’être par nous-mêmes et pour nous-mêmes. Imitons l’enfant qui grandit : son propre poids brise la lisière qui lui devient inutile et l’entrave dans sa marche. Quel peuple a combattu pour nous ! quel peuple voudrait recueillir les fruits de nos travaux ? Et quelle déshonorante absurdité que de vaincre pour être esclaves. Esclaves ! … laissons aux Français cette épithète qualificative ; ils ont vaincu pour cesser d’être libres.

Marchons sur d’autres traces, imitons ces peuples qui, portant leurs sollicitudes jusques sur l’avenir, et appréhendant de laisser à la postérité l’exemple de la lâcheté, ont préféré être exterminés que rayés du nombre des peuples libres.

Gardons-nous, cependant, que l’esprit de prosélytisme ne détruise notre ouvrage ; laissons en paix respirer nos voisins, qu’ils vivent paisiblement sous l’égide des lois qu’ils se sont faites, et n’allons pas, boutes-feux révolutionnaires, nous érigeant en législateurs des Antilles, faire consister notre gloire à troubler le repos des Isles qui nous avoisinent ; elles n’ont point, comme celle que nous habitons, été arrosées du sang innocent de leurs habitants ; elles n’ont point de vengeance à exercer contre l’autorité qui les protège.

Heureuses de n’avoir jamais connu les idéaux qui nous ont détruits, elles ne peuvent que faire des vœux pour notre prospérité.

Paix à nos voisins ; mais anathème au nom français, haine éternelle à la France : voilà notre cri.

Indigènes d’Hayti ! mon heureuse destinée me réservait à être un jour la sentinelle qui dût veiller à la garde de l’idole à laquelle vous sacrifiez ; j’ai veillé, combattu quelquefois seul, et si j’ai été assez heureux pour remettre en vos mains le dépôt sacré que vous m’avez confié, songez que c’est à vous maintenant à le conserver. En combattant pour votre liberté, j’ai travaillé à mon propre bonheur. Avant de la consolider par des lois qui assurent votre libre individualité, vos chefs, que j’assemble ici, et moi-même, nous vous devons la dernière preuve de notre dévouement.

Généraux, et vous Chefs, réunis ici près de moi pour le bonheur de notre pays, le jour est arrivé, ce jour qui doit éterniser notre gloire, notre indépendance.

S’il pouvait exister parmi nous un cœur tiède, qu’il s’éloigne et tremble de prononcer le serment qui doit nous unir.

Jurons à l’univers entier, à la postérité, à nous-mêmes, de renoncer à jamais à la France et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination .

De combattre jusqu’au dernier soupir pour l’Indépendance de notre pays.

Et toi, peuple trop longtemps infortuné, témoin du serment que nous prononçons, souviens-toi que c’est sur ta constance et ton courage que j’ai compté quand je me suis lancé dans la carrière de la liberté pour y combattre le despotisme et la tyrannie contre lesquels tu luttais depuis 14 ans. Rappelle-toi que j’ai tout sacrifié pour voler à ta défense : parents, enfants, fortune, et que maintenant je ne suis riche que de ta liberté ; que mon nom est devenu en horreur à tous les peuples qui veulent l’esclavage, et que les despotes et les tyrans ne le prononcent qu’en maudissant le jour qui m’a vu naître ; et si jamais tu refusais ou recevais en murmurant les lois que le génie qui veille à tes destins me dictera pour ton bonheur, tu mériterais le sort des peuples ingrats.

Mais loin de moi cette affreuse idée ; tu seras le soutien de la liberté que tu chéris et l’appui du chef qui te commande.

Prête donc entre mes mains le serment de vivre libre et indépendant, et de préférer la mort à tout ce qui tendrait à te remettre sous le joug. Jure enfin de poursuivre à jamais les traîtres et les ennemis de ton indépendance.

FAIT au quartier général des Gonaïves, le premier Janvier, mil huit cent quatre, l’An premier de l’Indépendance.

Signé, J.J. Dessalines »

Acte de l’indépendance :

« Armée indigène,

Aujourd’hui premier janvier, mil huit cent quatre, le Général en chef de l’armée indigène, accompagné des généraux, chefs de l’armée, convoqués à l’effet de prendre les mesures qui doivent tendre au bonheur du pays.

Après avoir fait connaître aux Généraux assemblés, ses véritables intentions, d’assurer à jamais aux indigènes d’Hayti, un Gouvernement stable, objet de sa plus vive sollicitude ; ce qu’il a fait par un discours qui tend à faire connaître aux Puissances Etrangères la résolution de rendre le pays indépendant, et de jouir d’une liberté consacrée par le sang du peuple de cette île; et après avoir recueilli les avis, a demandé que chacun des Généraux assemblés prononçât le serment de renoncer à jamais à la France, de mourir plutôt que de vivre sous sa domination, et de combattre jusqu’au dernier soupir pour l’indépendance.

Les généraux, pénétrés de ces principes sacrés, après avoir donné d’une voix unanime leur adhésion au projet bien manifesté d’indépendance, ont tous juré à la postérité, à l’univers entier, de renoncer à jamais à la France, et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination.

Fait aux Gonaïves, le 1er janvier 1804, et le 1er jour de l’indépendance d’Hayti.

Signé : DESSALINES, Général en chef ; Christophe, Pétion, Clervaux, Geffrard, Vernet, Gabart, Généraux de Division ; P. Romain, E. Gerin, F. Capoix, Daut, Jean-Louis François, Férou, Cangé, L. Bazelais, Magloire Ambroise, J. Jques. Herne, Toussaint Brave, Yayou, Généraux de Brigade ; Bonnet, F. Papalier, Morelly, Chevalier, Marion, Adjudants-Généraux ; Magny, Roux, Chefs de Brigade ; Charéron, B. Loret, Quené, Makajoux, Dupuy, Carbonne, Diaquoi aîné, Raphaël, Mallet, Derenoncourt, Officiers de l’armée ; et Boisrond Tonnerre, Secrétaire. »

Proclamation des Généraux :

« Au nom du Peuple d’Hayti,

Nous Généraux et Chefs des armées de l’Isle d’Hayti, pénétrés de reconnaissance des bienfaits que nous avons éprouvés du Général en Chef, Jean-Jacques Dessalines, le protecteur de la liberté dont jouit le peuple,

Au nom de la liberté, au nom de l’Indépendance, au nom du peuple qu’il a rendu heureux, nous le proclamons Gouverneur-Général à vie d’Hayti ; nous jurons d’obéir aveuglément aux Lois émanées de son autorité, la seule que nous reconnaîtrons : nous lui donnons le droit de faire la paix, la guerre, de nommer son successeur.

Fait au Quartier-Général des Gonaïves, ce 1er janvier 1804, et le 1er jour de l’Indépendance.

Signé : Gabart, P. Romain, J. Herne, Capoix, Christophe, Geffrard, E. Gerin, Vernet, Pétion, Clervaux, Jean-Louis-François, Cangé, Ferou, Yayou, Toussaint Brave, Magloire Ambroise, Louis Bazelais. »

acte de l'independance dhaiti