Mes Plus Douces Pensées!


Par Rosie Bourget

 Crise économique

Crise politique

Crise de panique

Que la mouche me pique

Je me fous de toutes critiques

Car Noël, c’est un moment magique

Pour  formuler des vœux poétiques

À l’égard des amis sympathiques

Mâle comme femelle

Sage ou rebelle

Pour que votre fête soit belle

Ignorez les libelles

Et vous aurez un joyeux Noël.

Mes plus douces pensées

Pour les fêtes de fin d’année.

24 décembre 2017

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Joyeuses Fêtes de Fin d’Année !


Chaque moment passé avec les êtres chers est indispensable à notre épanouissement et à notre bonheur. A l’occasion de la fête de Noël, le temps est venu de chasser les chagrins, les soucis et les douleurs et pour laisser place à l’amour, la joie et la bienveillance. Je vous envoie mes vœux les plus sincères d’espoir, de bonheur et de paix pour cette période de fêtes ainsi que pour toute l’année à venir.

Rb

23 décembre 2017

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PREDATEUR SEXUEL


 

Le terme prédateur sexuel est utilisé pour désigner à la fois aux délinquants sexuels potentiels et ceux qui ont des antécédents de crimes sexuels, de sorte que le terme est parfois déroutant pour ceux en dehors de la portée de la loi. Au sens large, les prédateurs sexuels sont des personnes qui commettent des infractions sexuelles. Le terme « prédateur », cependant, indique généralement un récidiviste qui aime la sensation de «chasse» leur proie. Beaucoup de prédateurs sexuels attaquent seulement un type particulier de victimes, et les enfants d’un certain âge, le sexe ou la race. Les prédateurs sexuels sont généralement des gens sympathiques et pleins d’assurance qui transforment leurs victimes avec soin, plutôt que de les choisir au hasard.

Dans certains Etats, comme l’Illinois, le terme «prédateur sexuel» est utilisé pour désigner les personnes qui ont des rapports sexuels avec des mineurs, indépendamment du fait que le sexe est consensuel ou violent. Mettre en danger le bien-être d’un enfant par des actes ou des comportements sexuels ou conduire, ou enlever un enfant avec l’intention de viol ou prostituée est considérée comme faisant partie des modèles de comportement d’un prédateur sexuel.

Les prédateurs sexuels sont souvent liés à leurs victimes. L’approche se traduit souvent par la cyber intimidation ou dans la vie réelle lorsque le prédateur est constamment en contact avec la victime de demander des faveurs sexuelles, et menacer de tuer sa victime ou de nuire à son ou sa famille si elle ne répond pas à ses souhaits. Si la réponse n’est pas acceptable, le criminel commence à communiquer avec les amis de la victime, publier ses photos en ligne et donner son numéro à n’importe qui, faire des appels téléphoniques et des menaces directes.

Les gens qui se livrent à des conversations régulières en ligne ont des contacts sexuels avec des mineurs sont considérés comme des prédateurs sexuels. En plus d’essayer d’attirer les enfants à leur rencontre dans la vie réelle, les prédateurs demandent également des photos ou des conversations de nature sexuelle. Utiliser également les enfants à obtenir de l’information qui peut ensuite être utilisé dans d’autres attaques, comme le meilleur moyen d’atteindre le dortoir de l’école, ou un groupe d’enfants jouent souvent à l’extérieur sans surveillance d’un adulte.

Le terme «prédateur sexuel» ne signifie pas toujours qu’une personne a commis un crime, parce que la définition juridique du terme varie en fonction de chaque état. En règle générale, la loi utilise le terme «prédateur sexuel» quand on parle de quelqu’un qui cherche une victime, peu importe si la personne s’attaque effectivement quelqu’un ou commet une infraction.

Qu’il soit Facebook, Instagram…Les  prédateurs sexuels sont légions sur les réseaux sociaux. Ceux qui arpentent la Toile à la recherche de jeunes proies et les invitent chez eux pour en abuser, récidivant parfois avec la même victime. Lorsque d’eux a été arrêté, la police a retrouvé les adresses électroniques de 280 enfants sur son ordinateur.

Cette forme de criminalité a dépassé les frontières des squares et des écoles pour s’étendre au plus grand parc d’attractions au monde : Internet, un espace virtuel où circulent en permanence quelque 14,6 millions d’internautes âgés de moins de 17 ans. Pendant qu’enfants et adolescents surfent sur les nouvelles technologies, les parents, les forces de l’ordre et d’autres entités concernées peinent à se montrer à la hauteur de l’enjeu.

Il n’existe pas de solution unique, aucune loi ne peut à elle seule venir à bout de ce fléau. Le problème doit être abordé sous différents angles. A commencer par celui de la prévention. La première étape: cerner le profil psychologique des agresseurs. Manipulateurs et fins psychologues, ils changent de visage au gré de leurs rencontres, jouant tour à tour le rôle du meilleur ami, du confident, ou encore du parent de substitution, une fois percée à jour la personnalité de leurs victimes.

En quête d’attention et d’affection, les gamines qui ont vécu une enfance difficile sont plus vulnérables d’être abusées sexuellement. Les prédateurs tentent d’apprivoiser leurs victimes pour mieux parvenir à leurs fins. Ils s’inscrivent sous deux cents à trois cents identités différentes sur les sites des réseaux sociaux afin de multiplier leurs chances d’appâter des âmes innocentes. Éconduits par la plupart de leurs cibles, ils attirent surtout dans leurs filets des jeunes filles d’une dizaine d’années, souvent évoluant dans un contexte familial difficile. Il est important de prendre le problème à bras-le-corps et de se montrer plus responsables vis-à-vis des risques auxquels ils exposent ces enfants. Certains parents ne se rendent pas compte à quel point leurs enfants sont entourés de prédateurs sexuels.

Les prédateurs sont intelligents, ce sont des pervers narcissiques. Ils savent comment passer à travers les mailles du filet. Ce qui doit amener les sociétés concernées à s’astreindre, elles aussi, à renforcer l’efficacité de leurs logiciels de filtrage. Au fond, n’est-il pas dans l’intérêt de tous de faire d’Internet un espace aussi sécurisé que possible ? Si nous devions donner un conseil aux parents, nous leur dirions d’arrêter de penser que cela n’arrive qu’aux autres. Car, ils sont partout, des individus qui, jusqu’à la dernière extrémité,  font des mineurs leur gibier sexuel.

Quels que soient les efforts déployés par les instances concernées et les entreprises des sites web, il incombe en premier lieu aux parents et à leurs enfants de faire montre d’un comportement plus responsable. En tant que parents, nous sommes les premiers garde-fous. Nous devons prendre le temps d’aborder tous ces problèmes avec nos enfants ; leur expliquer que le danger est aussi sur Internet, où les pervers sévissent de façon plus insidieuse mais bien réelle. Nous devons leur apprendre à dire non, à ne pas donner des informations aux étrangers.  Rappelons que les abus d’enfants sont des traumatismes indélébiles et que la plupart de ces actes sont commis dans un cadre transfrontalier. Combattre les prédateurs sexuels, les pédophiles qui gangrènent la vie de nos enfants, est un des premiers enjeux de cette pierre d’achoppement.

 

Tumulte Des Fêtes de Fin d’Année.


Haiti-observateur 13-20 decembre 2017

Par Rosie Bourget

Comme un acteur avant un tournage ou une pièce de théâtre, tout le monde a des papillons à l’estomac avant et pendant un événement. Ne vous êtes-vous jamais arrêté pour réfléchir aux activités intenses, souvent fébriles, qui marquent les derniers mois de l’année, pour vous demander, y a-t-il une raison à ces choses ?  Pourquoi les fêtes de fin d’année sont sources de stress? Que faire pour profiter pleinement de cette période de réjouissance ? La Toussaint, la Noël, les réveillons en famille ou entre amis, le Nouvel An, vous êtes souvent confronté à des moments de stress où vous vous demandez si vous allez être en mesure d’offrir des jouets à vos enfants et des cadeaux à vos proches, collègues et amis. En réalité, tout est une question de gestion et de bon sens.

Le stress des Fêtes est souvent inévitable. Souvent rempli de moments de joie, ce temps fort de l’année charrie en effet tout un lot d’occasions toutes plus stressantes les unes que les autres. De quoi regretter la relative tranquillité de notre routine. Même si vous aimez la folie caractéristique de ce temps de réjouissances et de congés, vous pouvez vous attendre à ce que votre niveau de stress augmente. Tout ce que vous allez faire pour que tout le monde soit heureux pendant ce plus beau temps de l’année  peut faire monter la tension et éventuellement faire sauter les plombs.

Qu’on le veuille ou non, ce sont les femmes qui sont particulièrement vulnérables à ce stress du temps des fêtes, qui s’exprime dans ce qu’on pourrait appeler les bleus de l’après-fête. En effet, elles prennent encore régulièrement à leur compte la responsabilité de faire en sorte que cette période de festivités soit agréable pour toute la famille, immédiate ou agrandie.

Ne vous soumettez pas à la tentation

Il est important de signaler que les gâteries du temps des fêtes sont souvent délicieuses, mais peu nutritives. Durant les événements sociaux, essayez de ralentir le rythme de la dégustation des gourmandises un peu trop tentantes. Recherchez des aliments sains, comme des assiettes de fruits et de légumes frais. Donnez-vous la permission de prendre quelques mets particulièrement dangereux mais en modération. Optez pour une petite portion, prenez votre temps et savourez  chaque bouchée des gâteries les plus onctueuses et les plus sucrées.

Comment maitriser le stress des fêtes de fin d’année

Aussi bizarre que cela puisse paraître, trop de bon stress peut occasionner du mauvais stress. Comme on dit, trop c’est comme pas assez. Alors, si vous avez tellement d’invitations à des veillées, à des dîners, même si elles vous semblent toutes plus intéressantes les unes que les autres, prenez le temps de faire des priorités

Par exemple, si le 22 vous avez la soirée de bureau, le 24 la soirée chez votre frère Claude, après une journée à faire des courses urgentes, de déplacements hors de la ville, d’achats de dernière minute, suivie du réveillon chez votre mère après la messe de minuit, le déjeuner de Noël chez-vous avant d’aller dîner chez des amis. Puis, si le 27 vous ne pouvez-vous échapper de l’incontournable et traditionnel dîner chez la belle-sœur. Et si, pour terminer avec l’apothéose, vous avez en plus de tout cela la soupe de giraumont (soup joumou) traditionnel du Jour de l’An à préparer et le dîner du Jour des Aïeux (2 janvier) auquel vous invitez vos amis à déguster avec vous le premier grand repas de l’année.

Si cela ressemble à votre histoire, alors faites des priorités. Demandez-vous: si je n’avais qu’une seule soirée, qu’un seul dîner, en supposant donc que je n’ai qu’un seul choix, qu’est-ce que je prendrais? Puis, quel serait mon deuxième choix? Continuez ainsi et éliminez ceux qui se retrouvent en bas de liste. Pas facile à faire, me dites-vous, parce qu’on ne veut déplaire à personne. Essayez de mettre en œuvre ces petits conseils  pour rendre votre temps des fêtes aussi joyeux, sain et sans stress que possible.

Mes remerciements et souhaits à mes lecteurs

Alors que l’année touche bientôt à sa fin, observant les règles de la bienséance, je ne saurais terminer cet article sans formuler vivement mes vœux de remerciements à mes fidèles lecteurs d’avoir accordé leur précieux temps tout le long de cette année 2017 à ma rubrique de Développement Personnel. J’espère que j’étais à la hauteur de vos attentes.  Permettez que je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année avec les meilleurs vœux pour une année 2018 pleine de nouvelles surprises. Ce fut un plaisir d’être votre chroniqueuse durant les cinq dernières années. Je souhaite avoir le privilège d’être avec vous tous l’année prochaine.

r_bourget@yahoo.com

MTS (Maitrise en Travail Social)

SSW (School Social Worker)

Travailleuse sociale scolaire

Comment Pratiquer la Gratitude


Par Rosie Bourget

La vie peut être merveilleuse si on lui accorde l’importance qu’elle mérite. Et quand on voit les belles journées qui se dessinent devant nous, nous nous disons qu’on doit en profiter pleinement car cela ne dure pas éternellement. Nous passons tellement de temps à imaginer le pire, à anticiper l’avenir et à contacter nos manques, avec les émotions et le stress qui s’en suivent. Nous sommes tellement préoccupés à regarder en avant, vers nos objectifs, que nous pouvons oublier de jeter un œil derrière pour apprécier les acquis et le chemin parcouru. Se remettre régulièrement et même quotidiennement en contact avec les choses réelles de nos vies que nous apprécions et pour lesquelles nous éprouvons de la gratitude n’est qu’une façon de nous réapproprier le vrai de nos vies.

« La charité bien ordonnée commence par soi-même »

La saison des fêtes de fin d’année est la saison où nos pensées se tournent avec gratitude vers ceux et celles qui ont contribué à notre développement. C’est dans cet esprit que nous vous disons en prélude merci de votre engagement et de votre confiance.  Dans cet univers sans fin, c’est une vraie chance d’avoir l’existence, de pouvoir respirer et vivre, d’être une étincelle de vie et d’avoir encore une journée devant moi.

Je rends grâce pour la chance incroyable que j’ai de pouvoir profiter de connaissances inépuisables. Je rends grâce pour la chance incroyable que j’ai de faire un travail que j’aime et qui me passionne. Je remercie pour tous ces gens qui m’ont donné l’opportunité d’avancer personnellement et professionnellement. Je rends grâce aussi pour les habiletés que j’ai, pour la chance que j’ai de rencontrer autant de gens intéressants.

J’apprécie à quel point je suis privilégiée de pouvoir jouir de mes cinq sens, de pouvoir regarder les beautés de la nature, les œuvres des grands peintres, les sourires des gens. Je pense à la chance que j’ai de pouvoir sentir les odeurs des mets et les meilleurs parfums ; de pouvoir toucher et être touché par le soleil, le vent, une autre personne; de pouvoir goûter les aliments ; de pouvoir entendre les musiques que j’aime, les voix des gens que j’aime, le bruit de la rivière, du vent.

Ensuite, je remercie pour cette santé qui m’habite, pour l’énergie qui m’anime et qui me permet de faire ce que je fais, de prodiguer des conseils, d’entreprendre et de créer. Puis je pense aux personnes qui j’aime, qui m’aiment et dont la présence dans ma vie est une vraie bénédiction. Mes enfants, m petite fille, mes amis. Quand je pense à eux, j’imagine clairement leur visage ou j’essaie de ressentir ce que j’apprécie le plus en eux, ce pour quoi je me sens privilégié de les avoir dans ma vie.

Comment pratiquer la gratitude

Il n’y a pas de meilleure saison pour exprimer la gratitude, mais nombreux sont ceux qui ne savent pas comment la pratiquer. La gratitude c’est le lien de reconnaissance envers quelqu’un dont on est obligé à l’occasion d’un bienfait reçu ou d’un service rendu. La gratitude aide une personne à diriger son attention vers les choses heureuses de sa vie et à la détourner de ce qui lui manque. Elle incite à développer des émotions positives en nous concentrant sur nos chances. L’objectif ici étant de passer de l’âpreté du « Je veux ça » à la gratitude de « Je suis heureux de ce que j’ai ».

Pratiquer la gratitude détourne l’attention du Moi, la dirige davantage vers les autres et ce qu’ils nous procurent. Cela permet de se décentrer par une attitude qui non seulement nous soulage de la pression que nous nous mettons à force d’attention à nous-mêmes mais qui nous fait également entrer dans une relation chaleureuse au monde et aux autres. Remercier, c’est donner, c’est rendre grâce. C’est porter notre regard sur l’autre, ce qui vient valider son existence et confirmer sa valeur, satisfaire son besoin de reconnaissance.

La gratitude est un sentiment d’appréciation et de reconnaissance pour les bénédictions ou les avantages que nous avons reçus. En cultivant une attitude de reconnaissance, nous sommes plus susceptibles d’être heureux. Nous devons exprimer régulièrement notre gratitude envers la vie pour les bénédictions dont elle a fait preuve à notre égard, même celles qui nous paraissent tellement naturelles, normales, presque un « dû » et qui pourtant nous font affreusement défaut si par hasard, la vie venait à nous les enlever justement.

La gratitude est une attitude édifiante, exaltante. Les gens sont généralement plus heureux quand ils ont le cœur reconnaissant. Nous ne pouvons pas être amers, avoir du ressentiment ou de mauvaises intentions quand nous sommes reconnaissants. Nous devons donc exprimer notre reconnaissance à toutes les personnes qui nous aident d’une manière ou d’une autre et ce, pour leur bien-être mais aussi pour le nôtre et à la vie en général.

En résumé, la gratitude, c’est être heureux de ce que l’on a et non malheureux de ce que l’on n’a pas. Facile à dire et pas forcément à faire selon notre situation et nos circonstances. On ne s’arrête pas assez pour remercier notre entourage et à apprécier les choses positives de notre quotidien. On prend les choses pour acquises. On a tendance à se demander pourquoi cela va si mal. Choisir de porter un regard de gratitude, c’est des lunettes qu’on devrait porter plus souvent.