Le terme prédateur sexuel est utilisé pour désigner à la fois aux délinquants sexuels potentiels et ceux qui ont des antécédents de crimes sexuels, de sorte que le terme est parfois déroutant pour ceux en dehors de la portée de la loi. Au sens large, les prédateurs sexuels sont des personnes qui commettent des infractions sexuelles. Le terme « prédateur », cependant, indique généralement un récidiviste qui aime la sensation de «chasse» leur proie. Beaucoup de prédateurs sexuels attaquent seulement un type particulier de victimes, et les enfants d’un certain âge, le sexe ou la race. Les prédateurs sexuels sont généralement des gens sympathiques et pleins d’assurance qui transforment leurs victimes avec soin, plutôt que de les choisir au hasard.
Dans certains Etats, comme l’Illinois, le terme «prédateur sexuel» est utilisé pour désigner les personnes qui ont des rapports sexuels avec des mineurs, indépendamment du fait que le sexe est consensuel ou violent. Mettre en danger le bien-être d’un enfant par des actes ou des comportements sexuels ou conduire, ou enlever un enfant avec l’intention de viol ou prostituée est considérée comme faisant partie des modèles de comportement d’un prédateur sexuel.
Les prédateurs sexuels sont souvent liés à leurs victimes. L’approche se traduit souvent par la cyber intimidation ou dans la vie réelle lorsque le prédateur est constamment en contact avec la victime de demander des faveurs sexuelles, et menacer de tuer sa victime ou de nuire à son ou sa famille si elle ne répond pas à ses souhaits. Si la réponse n’est pas acceptable, le criminel commence à communiquer avec les amis de la victime, publier ses photos en ligne et donner son numéro à n’importe qui, faire des appels téléphoniques et des menaces directes.
Les gens qui se livrent à des conversations régulières en ligne ont des contacts sexuels avec des mineurs sont considérés comme des prédateurs sexuels. En plus d’essayer d’attirer les enfants à leur rencontre dans la vie réelle, les prédateurs demandent également des photos ou des conversations de nature sexuelle. Utiliser également les enfants à obtenir de l’information qui peut ensuite être utilisé dans d’autres attaques, comme le meilleur moyen d’atteindre le dortoir de l’école, ou un groupe d’enfants jouent souvent à l’extérieur sans surveillance d’un adulte.
Le terme «prédateur sexuel» ne signifie pas toujours qu’une personne a commis un crime, parce que la définition juridique du terme varie en fonction de chaque état. En règle générale, la loi utilise le terme «prédateur sexuel» quand on parle de quelqu’un qui cherche une victime, peu importe si la personne s’attaque effectivement quelqu’un ou commet une infraction.
Qu’il soit Facebook, Instagram…Les prédateurs sexuels sont légions sur les réseaux sociaux. Ceux qui arpentent la Toile à la recherche de jeunes proies et les invitent chez eux pour en abuser, récidivant parfois avec la même victime. Lorsque d’eux a été arrêté, la police a retrouvé les adresses électroniques de 280 enfants sur son ordinateur.
Cette forme de criminalité a dépassé les frontières des squares et des écoles pour s’étendre au plus grand parc d’attractions au monde : Internet, un espace virtuel où circulent en permanence quelque 14,6 millions d’internautes âgés de moins de 17 ans. Pendant qu’enfants et adolescents surfent sur les nouvelles technologies, les parents, les forces de l’ordre et d’autres entités concernées peinent à se montrer à la hauteur de l’enjeu.
Il n’existe pas de solution unique, aucune loi ne peut à elle seule venir à bout de ce fléau. Le problème doit être abordé sous différents angles. A commencer par celui de la prévention. La première étape: cerner le profil psychologique des agresseurs. Manipulateurs et fins psychologues, ils changent de visage au gré de leurs rencontres, jouant tour à tour le rôle du meilleur ami, du confident, ou encore du parent de substitution, une fois percée à jour la personnalité de leurs victimes.
En quête d’attention et d’affection, les gamines qui ont vécu une enfance difficile sont plus vulnérables d’être abusées sexuellement. Les prédateurs tentent d’apprivoiser leurs victimes pour mieux parvenir à leurs fins. Ils s’inscrivent sous deux cents à trois cents identités différentes sur les sites des réseaux sociaux afin de multiplier leurs chances d’appâter des âmes innocentes. Éconduits par la plupart de leurs cibles, ils attirent surtout dans leurs filets des jeunes filles d’une dizaine d’années, souvent évoluant dans un contexte familial difficile. Il est important de prendre le problème à bras-le-corps et de se montrer plus responsables vis-à-vis des risques auxquels ils exposent ces enfants. Certains parents ne se rendent pas compte à quel point leurs enfants sont entourés de prédateurs sexuels.
Les prédateurs sont intelligents, ce sont des pervers narcissiques. Ils savent comment passer à travers les mailles du filet. Ce qui doit amener les sociétés concernées à s’astreindre, elles aussi, à renforcer l’efficacité de leurs logiciels de filtrage. Au fond, n’est-il pas dans l’intérêt de tous de faire d’Internet un espace aussi sécurisé que possible ? Si nous devions donner un conseil aux parents, nous leur dirions d’arrêter de penser que cela n’arrive qu’aux autres. Car, ils sont partout, des individus qui, jusqu’à la dernière extrémité, font des mineurs leur gibier sexuel.
Quels que soient les efforts déployés par les instances concernées et les entreprises des sites web, il incombe en premier lieu aux parents et à leurs enfants de faire montre d’un comportement plus responsable. En tant que parents, nous sommes les premiers garde-fous. Nous devons prendre le temps d’aborder tous ces problèmes avec nos enfants ; leur expliquer que le danger est aussi sur Internet, où les pervers sévissent de façon plus insidieuse mais bien réelle. Nous devons leur apprendre à dire non, à ne pas donner des informations aux étrangers. Rappelons que les abus d’enfants sont des traumatismes indélébiles et que la plupart de ces actes sont commis dans un cadre transfrontalier. Combattre les prédateurs sexuels, les pédophiles qui gangrènent la vie de nos enfants, est un des premiers enjeux de cette pierre d’achoppement.
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