À lire à la page 4 de « Haiti-Observateur ». Une co-production de Claudy Briend Auguste & Rosie Bourget. Cliquez ce lien : http://www.haiti-observateur.net
Terminez l’année en faisant le plein d’information.
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Par Rosie Bourget
Haïti Observateur 24-31 décembre 2014
Vous avez un comportement désagréable/hostile ? Vous n’êtes pas sociable ? On rencontre sur notre route, dans tous les groupes des personnes dont l’attitude désagréable/hostile complique la vie des autres. Nous en avons tous fait l’expérience. Et lorsque vient le temps de travailler au sein d’une organisation, cette loi de la vie se vérifie invariablement. Nous avons tous pris part à des débats, assisté à des réunions ou à des activités dont le déroulement a été perturbé ou retardé par le comportement d’une personne hostile/difficile. Dans la majorité des cas, c’était une manifestation de mauvaise humeur causée par des événements horribles comme, par exemple, le chômage, le train de vie, la vie conjugale, une maladie incurable, le manque de sommeil, des difficultés personnelles ou d’autres ennuis temporaires.
Ce type de d’attitude difficile est passager ou sporadique. Le comportement vraiment problématique est celui des personnes qui sont difficiles tout le temps, en toutes circonstances et avec tout le monde. En d’autres mots, leur attitude désagréable ne disparaît pas après une bonne nuit de repos. Comment reconnaître une personne réellement difficile ? Que faire pour l’aider à surmonter les obstacles ? La solution passe peut-être par un changement de comportement à long terme ?
Les gens agressifs/hostiles. Ce sont des butors qui se plaisent à malmener, rudoyer et intimider. Ils estiment que leurs victimes sont des êtres faibles qui méritent le traitement qu’ils leur réservent. Par conséquent, ils sont stimulés par les signes de faiblesse. Les gens hostiles/difficiles ont appris, souvent dès l’enfance, qu’en se montrant désagréables, ils mettraient les autres en position de faiblesse. Dès lors, ils comptent sur cette faiblesse pour obtenir ce qu’ils veulent. La plus importante leçon qu’on puisse apprendre de cette rubrique est probablement d’éviter de se laisser dominer par les gens difficiles, et de rester sur un pied d’égalité en apprenant à les résister.
Face à une personne hostile, certains optent pour l’acceptation passive, parce qu’ils répugnent l’affrontement et préfèrent agir comme si de rien n’était. Mais l’absence de réaction ne fait qu’encourager la personne hostile à recommencer et sa victime, quant à elle, se sentira persécutée. Par contre, si l’on apprend à tenir tête à une personne au comportement agressif ou difficile, on pourra finir par composer avec elle lors d’une réunion, d’une activité, d’une discussion ou d’un travail en cours. On instaure un climat dans lequel on peut tous deux fonctionner de façon productive.
Le fauteur de troubles ou batailleur a besoin d’avoir raison, il ne reculera devant rien pour obtenir gain de cause. Arrogant, il ne se contentera pas d’attaquer l’idée ou le projet d’autrui, il s’en prendra à vous personnellement. La tactique la plus importante en face d’un frotteur de trouble/ batailleur, c’est la défense. Si l’on ne se défend pas, on sera tenu pour quantité négligeable non existant à ses yeux. Si le batailleur vocifère, on laisse passer la crise et lui donner le temps de se calmer si possible. Ensuite, on prend charge de la situation.
Il se peut qu’on doive couper la parole au fauteur de troubles pour pouvoir parler, car il n’a pas l’habitude de céder la parole aux autres. On attire son attention en prononçant son nom d’une voix forte, tout en essayant de le rappeler à l’ordre en le faisant comprendre que son comportement agressif dérange. Puis on présente son point de vue avec assurance en utilisant des phrases comme mon avis…, Je ne suis pas d’accord avec vous… De cette façon, on ne dit pas au Batailleur ce qu’il doit faire, on exprime plutôt votre opinion. Au cours d’une réunion ou d’un débat, il est très important de repérer les intervenants qui se laissent influencer par le négatif.
Ne laissez pas celui-ci dominer la discussion en critiquant tous vos plans et toutes vos idées. Demandez plutôt aux autres de donner leurs avis sur les problèmes éventuels. Choisissez des gens dans votre réseau d’amis ou le groupe de gens que vous savez réalistes, décents et objectifs. Et si quelque chose a mal tourné, demandez comment l’erreur peut être évitée à l’avenir plutôt que de la ressasser.
Un travail de formation s’impose : Tensions, brimades ou humiliations, insultes, des relations amicales qui se détériorent. Propos désobligeants, insinuations, comportements à connotation sexuelle, actes violents, critiques injustifiées, mise au placard La liste des violences en ligne qui peuvent prendre place au sein de notre communauté est longue. Ces violences peuvent être exercées par une personne ou un groupe de personnes, détentrice (s) ou non d’une autorité hiérarchique, à l’encontre d’un ou de plusieurs autre (s) membre (s). Même lorsque je n’interviens plus dans les fora, étant membre de tous groupes, j’ai tout lu sur les réseaux sociaux.
Certains de ces hommes et femmes écrivent ou parlent de n’importe quoi. Souvent, ils ne se rendent pas compte qu’ils discutent de choses qu’ils ne connaissent pas bien. Ils semblent prendre un plaisir évident à persécuter et à énerver les autres.
Les Je-sais-tout se croient supérieurs aux autres et le montrent en se montrant pompeux et condescendants. C’est très grave, et même très drôle, toute cette campagne de dénigrement, de division et de déstabilisation qui prend le dessus dans notre société. Je pense qu’elle a besoin des professionnels de toute tendance pour réaliser un travail de formation .La preuve se trouve dans la façon dont nous agissons avec nos compatriotes en plein forum. Il faut tout d’abord agir rapidement pour mettre un terme aux agissements hostiles au sein de nous pour éviter la dégradation de la situation.
En tant qu’adultes, notre comportement irrationnel et notre mode de fonctionnement sur les réseaux sociaux vont clairement avoir un impact négatif sur de nombreux aspects de nos vies, notamment chez les jeunes à l’intention desquels nous devrions nous offrir en modèles.
Donc plus le temps passe, plus je crois que nous avons un tigre dans notre moteur que nous devons transformer en humain pour mieux vivre en société. Je vois ce travail de formation comme une nécessité, et qui va être énormément bénéfique pour la communauté. On peut discuter de la notion du temps, mais je pense que personne ne peut plus contester que cette révolution ou ce processus de changement de mentalité est là et possible si nous le voulons bien.
En conclusion, la présente pièce vous a décrit les personnes hostiles/difficiles/négatives et les attitudes à adopter pour faire face à leurs comportements. Ce genre de connaissances peut servir à faciliter les rapports au sein de votre réseau amical, de votre organisation, dans votre milieu de travail et même dans votre vie familiale. Un bon chef est celui qui sait reconnaître les comportements indésirables et y réagir efficacement pour le bien de toutes les personnes concernées.
r_bourget@yahoo.com
MTS (Maitrise en Travail Social)
Par Rosie Bourget
Quel Bonheur!
adieu la peur
dans notre demeure
car le 31 décembre sonne l’heure
où douze mois de douleur
et de terreur se meurent !
2014 a été un véritable calvaire
Je vous présente mes vœux les plus sincères
beaucoup de bonheur,
de sérénité, de douceur
ainsi que la réalisation des projets les plus chers
à ceux qui sont chers !
Douze mois viennent de s’écouler
Durant cette période certains nous ont quittés
d’autres ont vu le jour
tel est notre destin depuis toujours !
Sachons profiter du bonheur quotidien
de vivre et d’aimer nos prochains
donnons-nous la main
pour un meilleur lendemain!
rb
28 décembre 2014
Chaque jour est unique, chaque année est une promesse de joies et de découvertes. Que l’année 2015 soit pour vous une année spéciale, que des milliers de petites joies viennent embellir votre vie, et que cette année soit pour vous une année de toutes les réussites, réussite professionnelle et réussite personnelle. Je vous présente mes plus beaux vœux et vous souhaite une merveilleuse année à vous et aux personnes que vous aimez.
Rb
28 décembre 2014
Une année s’est écoulée, une autre frappe à la porte avec ses lendemains à découvrir ensemble. Profitons de ce jour d’espoir pour souhaiter à ceux que l’on aime le plus de bonheur possible. Le 1er janvier et une renaissance pour chacun et chacune. Le 1er janvier est le printemps de la vie. Accueillons la nouvelle année sous une pluie de champagne elle sera pétillante de joie et de santé. Meilleurs vœux pour l’année 2015.
Rb
28 décembre 2014
Dear friends,
Allow me to send my heartfelt wishes for a wonderful holiday season to all of my outstanding readers. May your celebrations be safe, peaceful and joyous. Many thanks for your support and trust last year. We hope we can build long term relationships with you in the future.
Best wishes to you and your family for a happy, healthy and hope-filled new year!
Rosie Bourget
Haïti Observateur 10-17 décembre 2014
Par Rosie Bourget
En 1950, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le10 décembre Journée des droits de l’homme pour porter à l’attention des « peuples du monde » la Déclaration universelle des droits de l’homme comme idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations. Adoptée en 1948, la Déclaration universelle des droits de l’homme a donné une forme juridique à tous les peuples et toutes les nations, dans l’histoire de l’humanité, les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels fondamentaux dont tous les êtres humains devraient jouir.
Nous avons tous le droit d’exercer nos droits de l’homme sans discrimination et sur un pied d’égalité. Ces droits sont intimement liés, interdépendants et indivisibles. Les droits de l’homme sont les droits inaliénables de tous les êtres humains, quels que soient leur nationalité, lieu de résidence, sexe, origine ethnique ou nationale, couleur, religion, langue ou toute autre condition.
Les droits de l’homme ne peuvent être abrogés, sauf dans des circonstances particulières et conformément à une procédure spécifique. Le droit à la liberté peut, par exemple, être limité si un tribunal reconnaît la personne coupable d’un crime. Tous les droits de l’homme sont indivisibles, qu’ils soient civils ou politiques, notamment le droit à la vie, l’égalité devant la loi et la liberté d’expression; les droits économiques, sociaux et culturels, comme le droit au travail, à la sécurité sociale et à l’éducation; ou les droits collectifs, comme le droit au développement et à l’autodétermination sont indivisibles, liés et interdépendants. L’amélioration d’un droit facilite le progrès des autres. De la même manière, la privation d’un droit a un effet négatif sur les autres.
La non-discrimination est un principe universel dans la législation internationale des droits de l’homme. Le principe existe dans tous les grands traités sur les droits de l’homme et sert de thème central pour certains pactes global comme la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale et la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.
Le principe de la non-discrimination en matière de droits de l’homme et de libertés s’applique à toutes les personnes et interdit toute discrimination basée sur une liste non exhaustive et comprenant le sexe, la race, la couleur, etc. Ce principe s’accompagne du principe de l’égalité, qui figure dans l’article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Tous les êtres humains naissent libre et égaux en dignité et en droits ». La Conférence mondiale de Vienne sur les droits de l’homme de 1993 a noté, par exemple, que les États ont pour devoir de promouvoir de et protéger tous les droits de l’homme et toutes les libertés fondamentales, quel que soit le système politique, économique ou culturel.
Les droits de l’homme impliquent à la fois des droits et des obligations. Le droit international impose aux États l’obligation et le devoir de respecter, de protéger et d’instaurer les droits de l’homme. Respecter les droits de l’homme signifie que les États évitent d’intervenir ou d’entraver l’exercice des droits de l’homme. Protéger veut dire que les États doivent défendre les individus et les groupes contre les violations des droits de l’homme. Instaurer signifie que les États doivent prendre des mesures positives pour faciliter l’exercice des droits fondamentaux de l’homme.
Au niveau individuel, nous avons, certes, le droit d’exercer nos droits humains, mais nous devons aussi respecter les droits des autres. À se demander si les droits de Michael Brown, d’Abner Louima, de Trayvon Martin et d’Éric Gardner ont été respectés ? Si la réponse est non, de quels « droits » de l’homme parle-t-on ? Est-ce-que les Nations Unies ne se sont pas trompées de mots ? En lieu et place des « droits » de l’homme, elles voulaient protéger les « 10 doigts » de l’homme. Personne ne sait si c’est le pouce, l’index ou bien le « doigt » le plus petit qui est l’auriculaire. Alors que ces hommes noirs précités ont été victimes de mauvais traitements, rappelons qu’il y a un protocole facultatif qui affirme que la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants sont interdits et constituent des violations graves des droits de l’homme.
L’article premier, qui énonce les postulats philosophiques sur lesquels repose la Déclaration, se lit comme suit : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. L’article définit ainsi les idées fondamentales dont s’inspire la Déclaration : le droit à la liberté et à l’égalité est un droit acquis dès la naissance et qui ne saurait être aliéné; comme l’homme est un être moral et doué de raison, il diffère des autres créatures de la terre et peut en conséquence prétendre à certains droits et à certaines libertés dont les autres créatures ne jouissent pas.
À la conférence qui s’est tenue en 1945, à San Francisco, pour élaborer la Charte des Nations Unies, une proposition avait été présentée concernant la rédaction d’une « déclaration des droits fondamentaux de l’homme », mais elle n’avait pu être examinée, nécessitant une étude plus détaillée qu’il n’était possible à l’époque. La Charte parle clairement de développer et d’encourager « le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion » (art. 1, par.3). Beaucoup considéraient aussi que l’idée de promulguer une charte internationale des droits de l’homme était fondamentalement implicite dans la Charte.
Conçue comme étant « l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations », la Déclaration universelle des droits de l’homme est effectivement devenue l’étalon permettant de déterminer dans quelle mesure sont respectées et appliquées les normes internationales en matière de droits de l’homme.
La Déclaration universelle des droits de l’homme affirme que l’exercice des droits et libertés d’une personne ne peut être soumis à certaines limitations devant être établies par la loi, qu’en vue d’assurer la reconnaissance des droits et libertés d’autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l’ordre public et du bien-être général dans une société démocratique. Les droits ne peuvent s’exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies ou avec l’intention de détruire les droits énoncés dans la Déclaration (art. 29 et 30).
Ainsi, certains droits ne peuvent être suspendus ou limités en aucune circonstance, même dans des situations d’urgence. Il s’agit du droit à la vie, à la protection contre la torture, l’esclavage ou la servitude, l’emprisonnement pour dettes et l’application de lois pénales rétroactives, le droit de chacun à la reconnaissance de sa personnalité juridique et à la liberté de pensée, de conscience et de religion.
La Charte internationale des droits de l’homme est un jalon dans l’histoire des droits de l’homme, une véritable Magna Carta marquant l’arrivée de l’humanité à une étape cruciale : l’acquisition consciente par l’homme de sa dignité et de sa valeur.
r_bourget@yahoo.com
MTS (Maitrise en Travail Social)