28 octobre : Journée internationale de la langue et de la culture créole


Qu’est-ce que le créole, vous demanderez-vous? Est-ce un patois, un jargon, un dialecte, une langue ? D’où vient-il? Comment s’est-il développé? Chaque année, depuis 1983, le 28 octobre est une occasion de célébrer la langue et la culture créoles à travers les pays et communautés ayant le Créole en partage. Le créole, à la fois nom et adjectif se trouve une multitude de définition différentes de par le monde.

Milan Kudéra, écrivain Tchèque, a défini le créole comme la dernière langue romane? La langue créole, est née incontestablement du mélange entre le vocabulaire français des siècles de l’esclavage, (du 17éme et du 18éme) et de langues d’origines africaines. Déportés aux Antilles, les africains étaient éparpillés sur toutes les caraïbes pour éviter la reconstitution de tribus. Les esclavagistes prenaient grand soin de cela, pour éviter à tous prix des révoltes toujours possibles.

Pour survivre et vivre avec d’autres aux idiomes différents, les esclaves ont inventé un dialecte compréhensible par eux tous! Cet idiome était le résultat de mots attrapés ici ou là, du français, du caraïbe, et bien entendu de mots africains. Depuis, cet idiome devenu la langue créole, s’est enrichie considérablement, particulièrement en spontanéité, en images, qui ont permis à cette riche culture de se développer autour de proverbes, de contes et de chants.

L’origine du mot  »créole »

Son origine viendrait du portugais,  »CRIOULO », qui serait lui-même issu du verbe latin  »CREARE »! Le créole au début serait un homme ou une femme d’origine blanche né dans les colonies. Plus tard, la dénomination  »créole » a muté pour devenir ce qu’il est aujourd’hui, c’est à dire, désigner tout ce qui nait ou est fabriqué sur place, hommes, femmes, animaux, plantes, etc…Il est important de signaler que la culture et la langue créole est différente d’isle en isle/de pays en pays, la Martinique et la Guyane, ne parle pas le même créole qu’en Guadeloupe, même si de nombreuses ressemblances existent.

Parmi les rares pays où l’on a reconnu officiellement un créole dans un texte constitutionnel, mentionnons Haïti (8,3 millions) avec le français au même titre que le créole (du moins juridiquement); l’archipel des Seychelles (80 000 habitants) avec l’anglais, le français et le créole comme langues co-officielles; le Vanuatu en Mélanésie (229 000 habitants), qui a reconnu son créole mélanésien, le bichlamar, comme sa «langue officielle parlée», avec l’anglais et le français. Néanmoins, beaucoup d’écrivains et d’associations de défense du créole prennent la relève des anciens conteurs oraux, afin de le retranscrire par écrit et lui donner un caractère d’identité propre. La preuve :

KREYÒL

Ak Rosie Bourget

Kreyòl pa yon lang sofistike
Men li ka fè w ri
Jouk ou bouke.

Ou pa bezwen al lekòl
Ni pale espanyòl
Pou w konprann kreyòl.

Lè w pale kreyòl
Ou pa bezwen pase nan inivèsite
Pou w kominike.

Na p fè konbit
Se an kreyòl
Na p touye kabrit
Se an kreyòl.

Lè na p kraze w griyo ak pikliz
Se an kreyòl
Lè na p di betiz
Se an kreyòl.

Lè na p bwè alkòl
Se an kreyòl.
Na p pale pawòl dròl
Se an kreyòl.

E lè nap danse bal?
Se an kreyòl
Na p fè eskandal
Se an kreyòl.

Na p fè estipid
Se an kreyòl
Na p bwè w likid
Se an kreyòl.

Lè moun n okay
a p fè tripotay
Sou bòs travay
Se an kreyòl.

Lè manzè karòl
Ap manje w bon janjòl
Se an kreyòl
Lè Anòl
Ap koze ak Nikòl
Se an kreyòl.

Ou te mèt rele Renòl
Ke w rele Pòl
An nou kole zepòl
Ak lang kreyòl.

Kreyòl se yon zo devan
ou pa bezwen pran devan
Pou w rive anvan
Paske ak kreyòl
Nap toujou devan !

rb

 

Catastrophes Naturelles : à quand un répit pour Haïti ?


Par Rosie Bourget

Il fait vraiment pitié de voir le fruit de toute une vie, disparaître d’un coup en période de catastrophe.

Pembroke Pines – Florida, lundi 10 octobre 2016.-

Plusieurs de nos amis nous demandent : pourquoi encore Haïti ? Qu’a fait cette île pour mériter ce sort ? Quand est-ce-que ce pays va finalement renaître de ses cendres ? En abordant le sujet des catastrophes naturelles, beaucoup d’entre vous comprendront ce dont nous allons parler, particulièrement si vous avez vécu de près les pertes occasionnées par le déchaînement d’éléments naturels.

Pour ceux qui sont frappés par ces forces naturelles, les conséquences sont extrêmement lourdes et douloureuses. En premier lieu, les pertes humaines : pensons, par exemple, à ceux et celles qui furent engloutis par les inondations ou aux enfants mourant lentement, faute de nourriture, mais aussi aux pertes matérielles : destruction de maisons, pertes des récoltes, etc. Le fruit de toute une vie a disparu d’un coup. Ceci étant dit, les catastrophes naturelles sont alors une énorme source de souffrance, pouvant susciter des questions, faire naître le doute et le désespoir dans le cœur de ceux qui sont confrontés à leurs effets destructeurs.

Généralement, suite à ces catastrophes naturelles, les gens se demandent lamentablement simplement « pourquoi »  » pourquoi nous  » ? Pourquoi ces choses arrivent-elles aux enfants de Dieu ? Pourquoi ces choses m’arrivent-elles ? En tant qu’êtres humains, quand un malheur arrive, nous supposons qu’il doit y avoir une raison, mais laquelle ? Or nous sommes convaincus que la Bible nous donne des réponses à toutes les interrogations suscitées par la vie, y compris celles que font naître les catastrophes naturelles.

Ces dernières existent pour nous rappeler la proximité de la mort qui nous attend tous, un passage obligé à l’autre vie. Elles nous rappellent aussi la fragilité de la vie et la vanité des biens matériels dans lesquels des êtres humains placent toute leur confiance. Les hommes, par leurs propres actions peuvent amplifier les risques de subir une catastrophe naturelle.

Certaines personnes comme le pasteur américain, révélé par la suite un imposteur, imposteur américain, le faux prophète Pat Robertson pensent que les catastrophes naturelles, sont une punition envoyée par Dieu. Ce « sans vergogne » eut à dire lors du séisme du 12 janvier 2010, qu’Haïti est victime de son propre malheur. Nous ne devons pas penser que les gens frappés par des catastrophes naturelles sont plus mauvais que ceux qui en sont épargnés.

Ceux qui meurent dans de telles circonstances et ceux qui perdent tout ne le méritent pas plus que les survivants, sortis indemnes. Toutefois, il ne faut pas se faire trop d’illusions, les êtres humains sont tout aussi mauvais, égoïstes et violents aujourd’hui qu’à l’époque de Noé. De nos jours nous entendons parler de catastrophes naturelles, et certains d’entre vous les vivent de près, que ce soit des sécheresses ou des inondations, des tremblements de terre ou des fléaux de sauterelles.

Ces désastres, plus ou importants, nous rappellent que quelque chose ne va pas dans ce monde et qu’une malédiction pèse sur lui. Dans un sens, le monde naturel ne fait que renvoyer l’image du comportement des humains. L’humanité a introduit la violence et l’injustice dans le monde, alors il ne faut pas s’étonner que Dieu permette à sa création de se retourner contre les hommes avec la même violence et la même injustice dans le but de nous amener à réfléchir.

À présent, nous voudrions montrer qu’il peut y avoir un lien direct de cause à effet entre le comportement des hommes et l’environnement dans lequel ils vivent. Autrement dit, les hommes, par leurs propres actions peuvent amplifier les risques de subir une catastrophe naturelle. D’abord, à l’échelle mondiale, il est reconnu de nos jours que la planète est en train de se réchauffer et ceci à cause des gaz émis par les industries et les transports.

Plus loin, il est aussi également reconnu que l’une des conséquences de ce réchauffement planétaire est une augmentation des catastrophes naturelles et de leur gravité: il y a davantage de tempêtes violentes, d’inondations, et ailleurs, de périodes de sécheresses. On peut donc affirmer que la convoitise déchaînée des pays industrialisés produise des retombées, parfois dramatiques, sur tout le monde, tout un continent, tout un pays.

Dans la plupart des cas, ce ne sont pas forcément ceux qui se conduisent de façon irréfléchie qui en subissent les conséquences. Les hommes abusent de la terre, ils abusent de toutes ces ressources naturelles que Dieu leur a confiées, et ils en subissent tous, les conséquences. Nous pouvons citer d’autres exemples de catastrophes naturelles dont les conséquences sont aggravées par la faute des hommes. Comme premier exemple, prenons le cas d’une région à risque sismique élevé.

Si l’on y construit des immeubles bon marché, non conformes aux normes antisismiques de construction et de sécurité, leurs habitants risquent fortement de mourir en cas de tremblement de terre, car ces maisons et ces immeubles s’écrouleront facilement, comme un château de cartes. Ensuite, les autorités d’un pays laissent parfois des personnes construire leurs habitations dans des endroits où, en cas de pluies diluviennes, il existe un fort risque d’inondations ou de glissements de terrain, entraînant des pertes regrettables de vies et de bien.

Enfin, là où il a été procédé à la déforestation, il existe plus de risques d’inondation, car les arbres ne retiennent plus l’eau sur le sol. Ce qui entraîne également plus de risques de famine, car la qualité du sol se dégrade et les récoltes diminuent, surtout en périodes de sécheresse. En bref, dans leur relation avec la terre, comme dans de multiples autres domaines, les décisions irréfléchies des hommes ont tendance à se retourner contre eux.

Or, dans la plupart de ces cas, ce ne sont pas forcément ceux qui se conduisent de façon irréfléchie qui en subissent les conséquences. C’est ainsi, par exemple, que ce sont surtout les pays prospères qui profitent des produits de l’industrialisation, tandis que les pays en voie de développement souffrent davantage des effets dramatiques du réchauffement de la planète.

Et ce ne sont pas, non plus, les constructeurs d’immeubles peu solides qui se font écraser lors des tremblements de terre. Ce dont nous parlons est un symptôme, parmi d’autres, de l’injustice profonde qui règne dans le monde. Oui, certains riches ou puissants abusent trop souvent de leur position ou de leur pouvoir, et c’est l’environnement qui en souffre ainsi que les hommes et surtout les pauvres et les défavorisés.

Ce genre d’exploitation et d’oppression existe depuis toujours, mais les conséquences, surtout sur l’environnement, vont en s’aggravant…

 

 

Un Petit Mot d’Amour


Par Rosie Bourget

Men tendre amour

Un petit mot d’amour

Pour te dire bonjour

Et te rassurer en ce beau jour

Que je t’aime pour toujours.

 

Le temps est trop court

Pour faire de beaux discours

Mais je n’ai pas d’autres recours

Laisse-moi toucher ta peau de velours

En te souhaitant une bonne journée mon amour !

Septembre 2016