Wouter Basson criminel notoire « raciste » au superlatif absolu


Wouter Basson Le Dr Mengele sud-africainWouter Basson, un médecin sud-africain qui était à la tête d’un programme secret de développement d’armes chimiques, a été déclaré coupable de violation de l’éthique médicale par le Conseil de l’ordre, 11 ans après avoir été acquitté par la justice.

Né en 1950, Wouter Basson, médecin cardiologue, a affirmé très tôt un penchant pour les substances toxiques et l’empoisonnement. On l’appelait le «Docteur La Mort», qui voulait «trouver des solutions médicales à un problème politique». Quelques jours après la mort de Nelson Mandela, la condamnation de Wouter Basson par le Conseil de l’ordre rappelle à l’Afrique du Sud ses heures les plus sombres. Le cardiologue, médecin militaire au grade de général, était depuis 1981 à la tête d’un programme chimique secret du régime de l’apartheid, le Project Coast.

Acquitté en 2002 par la justice, c’est le Conseil de l’ordre qui l’a finalement condamné après deux décennies pendant lesquelles il a continué d’exercer son métier comme si de rien n’était. Il a été déclaré coupable de violation de l’éthique médicale décembre 2013 lors d’une audience à Pretoria pour laquelle il ne s’est pas déplacé, il avait, selon ses avocats, une urgence avec un patient. Cela faisait sept ans que le Conseil de l’ordre étudiait le cas du cardiologue, qui sera fixé en février prochain sur sa sentence. Il encourt la révocation à vie, selon Sowetan.

«Aujourd’hui, la vérité a vaincu, il est évident qu’il a usé de ses connaissances médicales pour tuer des gens innocents», a déclaré au «Mail & Guardian» Lizzie Sofolo, dont le mari a été enlevé, torturé et tué à la fin des années 1980, le tout pour «tester» les armes mises au point par Wouter Basson. «Le Dr Basson répétait qu’il agissait en soldat, mais il demeurait membre du Conseil de l’ordre et cela le lie à des valeurs citoyennes», a expliqué Buyiswa Mjamba-Matshoba, qui préside le Conseil.

La « bombe noire », une arme chimique raciste
La mission de Wouter Basson, médecin personnel du président Pieter Botha, était de mettre au point des armes chimiques et biologiques pour lutter contre le «terrorisme» d’alors: les militants anti-apartheid et la population noire. En tout, plus de 200 personnes ont été tuées par les membres du Project Coast en Afrique du Sud, en Namibie et en Angola. Un des grands objectifs du «Mengele sud-africain» a été de mettre au point la «bombe noire», une arme chimique qui n’aurait touché, affaibli ou tué que la population noire.

Un programme pour contrôler la fertilité des noirs aurait également été étudié afin de «limiter la croissance de la population noire», écrit Helen E. Purkitt dans «South Africa’s Weapons of Mass Destruction». Des souches d’anthrax, du choléra, du botulisme et d’autres pathologies ont été isolées et travaillées par le Project Coast. Ce dernier a également collecté des armes chimiques comme du gaz moutarde.

Les activistes de l’ANC étaient particulièrement visés afin de tester les produits mis au point par le Dr Basson et ses équipes. Un des cas les plus emblématiques est celui d’un groupe de dix jeunes hommes engagés dans un groupe extrême de l’ANC, Umkhonto weSizwe, enlevés et drogués en 1987. L’enquête menée par la Commission vérité et réconciliation (CVR), après l’abolition de l’apartheid, a prouvé que les membres du Project Coast se sont débarrassés de leurs corps en les plaçant dans un véhicule projeté contre un arbre, et qui a finalement explosé. «Nous voulons juste que cette histoire soit derrière nous. Cela dure depuis des années, pourquoi est-ce que ça ne finit pas?», a demandé Maria Ntuli, dont le fils Jeremiah faisait partie des «accidentés».

Durant son «mandat» à la tête du Project Coast, Basson s’est rendu en Iran, Irak, aux Philippines ou encore en Corée du Nord. Il aurait échangé avec ses homologues irakiens et libyens sur son «savoir-faire» en matière d’armes chimique. En 1999, un an après avoir refusé de témoigner devant la CVR, Wouter Basson avait été jugé pour 67 charges d’accusation, dont possession et trafic de drogue, l’homme avait été arrêté en possession d’un millier de cachets d’ecstasy, fraude, détournement d’argent public, meurtres, tentatives de meurtres et vol. Après 30 mois d’un procès éprouvant, l’homme alors âgé de 52 ans avait été acquitté, rappelle la BBC. Il a pu prendre sa retraite militaire en bénéficiant d’une paie pleine, et continuer à pratiquer la médecine dans la banlieue de Pretoria.

NB : Il a été établi que Basson avait travaillé sur le SIDA et utilisé des agents contaminés pour infecter des prostituées africaines. Bien entendu, ceux qui tentent d’établir que le SIDA ou d’autres maladies foudroyantes (Ebola) auraient été mis au point dans des laboratoires racistes aux fins de décimer la population africaine sont généralement traités au mieux de « conspirationnistes », au pire de fous. Basson aurait entretenu des liens avec des homologues de services secrets occidentaux.

Un procès contre Basson, engagé en octobre 1999, aboutit à un acquittement et une amnistie, malgré 46 chefs d’accusation et 153 témoins à charge. Bien que reconnu coupable par l’ordre des médecins d’Afrique du Sud (fin 2013 seulement) de « violation de l’éthique », aucune sanction professionnelle n’a été appliquée à Basson.

Source : Parismatch.com et une autre histoire

12 janvier 2010-12 janvier 2015 : CINQ ANS


Par Rosie Bourget

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C’est dans le calme et la bonne humeur que se greffent les ailes qui nous permettent de nous envoler et de survoler nos difficultés. Les séismes sont les catastrophes les plus meurtrières. Les catastrophes naturelles font chaque année dans le monde des dizaines de milliers de victimes, des millions de sinistrés et plus d’une centaine de milliards de dollars de dégâts. Aujourd’hui ayons une pensée positive pour les victimes et disparus du 12 janvier 2010, puis pensons sérieusement et agissons véritablement devant les causes qui ont mené à de telles catastrophes. Dans chacun de nos gestes, ayons en tête et en conscience non seulement les autres humains, mais tous autres êtres vivants autour de nous. Le ciel ne nous laisse jamais tomber. Il nous fait passer parfois par des chemins des plus désagréables, mais c’est généralement parce que quelque chose de bon attend au bout du chemin. Il y a des croisées partout dans la vie, et parfois les choix pris font gouter à la merde, mais ensuite on arrive à mieux se réjouir des fleurs. Bon courage à tous !!!
Une pensée spéciale pour nos frères et sœurs qui sont encore sous les tentes. Tout comme notre corps qui nous envoie souvent des signaux quand quelque chose ne va pas, la planète parle fort à nous, les humains, qui n’en prennent pas assez bien soin depuis longtemps. On a l’impression que la terre semble avoir frappé là où elle est moins respectée, mais on se demande est-ce qu’Haïti est du nombre ? Pauvre Peuple !!!
Haïti retombe-t-il dans l’oubli ?
On ne saurait oublier cette date fatidique marquée à l’encre noire dans l’histoire de notre pays dont le nombre de morts est supérieur à 300.000. Et, selon certaines estimations, s’élèvent à prés de 500.000, sur une population totale de 8 millions. De nombreuses personnes ont été victimes, certaines souffrent d’un traumatisme psychologique et d’autres sont atteintes physiquement. Chacun a une histoire à raconter en la circonstance. Des centaines de milliers de gens dormaient à la belle étoile. Sur toute l’étendue du territoire était invoqué un seul nom « Seigneur Jésus ». Cette question de religion officielle n’était pas de mise. Chrétiens comme païens récitaient la même leçon « Bondyé pityé pou ayiti ».
Qui aurait cru qu’on aurait brisé la chaine d’ethnocentrisme qui faisait croire que le protestantisme, religion souvent opposée au catholicisme, et qui, cependant, comme elle, est issue du christianisme, était la meilleure ? Partout c’était la détresse. Il était quasiment impossible de distinguer le chrétien du vodouisant, l’intellectuel de l’analphabète, le riche du pauvre, l’homme d’affaire du revendeur. Pour la première fois après la Bataille de Verrières qui a conduit à notre soi-disant indépendance, on était un seul peuple, une seule nation. Cinq années se sont passées les victimes revivent encore le moment terrible comme si c’était hier. Pour ceux qui ont perdu un ou plusieurs membres de leur famille, il est difficile de placer l’éponge. Ils sont tellement obsédés au point qu’ils en parlent constamment.

La nécessité d’un esprit de solidarité à long terme
On s’en souvient des haïtiens qui ont fait preuves d’unité et de solidarité pendant les jours qui ont suivi le séisme. Alors que certains se serraient le coude afin de dégager leurs proches des décombres avec leurs mains nues, ou les moyens du bord, parfois munis de simples outils de maçons. D’autres cependant, partagent le peu de nourriture qu’ils avaient avec leurs voisins. Ce même esprit de solidarité et d’unité, où est-il passé ? Pourquoi ne pouvait-il pas être à long terme ? Faut-il un autre désastre naturel pour que les haïtiens s’unissent à nouveau ? Pourquoi ne pas faire l’effort de nous entendre pour continuer la lutte, nous redonner une autre chance ?
Puisque nous sommes semblables, nous pouvons nous comprendre et coopérer pour le bien de tous. Nous avons des besoins similaires : s’abriter, manger, se vêtir, s’instruire, etc. Or on peut manquer de ressources pour satisfaire son besoin, selon ses capacités individuelles. On peut aussi, au contraire, être capable de satisfaire le besoin d’un autre. Là réside l’intérêt de la coopération, c’est-à-dire de l’échange et du partage. Chacun met à disposition des autres ce dont il dispose. Et chacun peut bénéficier des ressources des autres. Tout cela, pour le bien individuel et commun. C’est ce qu’on appelle la fraternité. Quand plusieurs personnes unissent leurs forces et leurs compétences vers un même but, on dit qu’ils coopèrent.

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Pourquoi est-ce qu’on dit qu’Haïti est un pays maudit ?
Quand ce n’est pas un scenario de crise politique pour détourner notre attention, une élection frauduleuse, un retour spontané d’un président exilé, un coup d’état, une épidémie de choléra, un cas de kidnapping ou de viol, c’est la nature qui s’est mis en colère.
Comme a dit l’adage « Quand vous perdez ne perdez pas la leçon. » Après avoir vécu une telle catastrophe à nulle autre pareille qui a semé le deuil dans les familles haïtiennes, et un infini cauchemar, avons-nous appris ou perdu la leçon ? Qu’est-ce que le séisme a changé dans notre train de vie ? Devons-nous réfléchir à ce que devrait être la prochaine étape ? Qu’il soit de près ou de loin, avons-nous jamais joué un rôle proactif en décidant de ce dont le pays avait besoin pour se remettre sur pied ? A quelle difficultés sommes-nous confrontés aujourd’hui ? Que répondent les autorités responsables aux innombrables critiques qui pleuvent sur elles ?

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Une opportunité ratée
12 janvier 2010, voilà une date inoubliable que les haïtiens devraient considérer comme une porte de sortie. Au lieu de saisir l’opportunité, d’appliquer le proverbe « la chance qui passe la chance à prendre », ils l’ont laissé glisser entre leurs mains comme une grosse anguille, ou passer comme une lettre à la poste. A quand une meilleure condition de vie, une stabilité politique et économique, la fin de l’injustice infligée à un peuple sans défense, la fin des luttes fratricides et des querelles incessantes dans le pays ? Se montrer indifférent l’un envers l’autre nous fait plus de mal que de bien. Il est temps que l’on suit les exemples tracés par nos ancêtres qui ont su jouer le jeu en faisant de la fraternité et la liberté leur cheval de bataille. Le moment est venu de se mettre ensemble pour aider Haïti à renaitre de ses cendres. Cinq ans après le séisme dévastateur d’une rare intensité, ce pays ne fait plus la une des actualités. Haïti retombe dans l’oubli, rien ne change, rien n’avance.
Alors que des millions de personnes ont subi des traumatismes profonds, la perte de proches, la destruction de leur maison, les blessures physiques graves, les amputations ; au risque de me faire répéter, on a l’impression que la terre semble avoir frappé là où elle est moins respectée, mais on se demande est-ce qu’Haïti est du nombre ? Est-ce qu’il est condamné comme une eau stagnante à ne jamais bouger d’un seul pas ? Il est temps que les autorités se mettent au défi de suivre à travers, de vivre ce qu’elles prêchent, de tenir ce qu’elles disent.
Y a-t-il de nouvelles initiatives en ce moment pour mettre le pays sur le piton ?

Plus de 500.000 personnes sinistrées vivent encore dans les conditions infrahumaines dans les camps de fortune qui se sont multipliés partout. Où sont passés les plusieurs centaines de millions de dollars destinés à de nouveaux projets de logements en Haïti ? Dans un pays où la vulnérabilité est de rigueur, un tel projet digne de son nom aurait tout son sens et répondrait aux besoins des sans-abri et des populations affectées. Est-ce que la Croix-Rouge américaine, aurait dépensé la totalité des dons obtenus en faveur d’Haïti ? Un pays au nom duquel beaucoup d’argent a été collecté ? Où est passée cette aide ? Pourquoi en république voisine les choses vont beaucoup mieux ? Qu’est-ce qui nous empêche de déterminer une approche efficace qui nous permettrait de prendre notre destin en main ? En attendant la 6eme commémoration du plus violent tremblement de terre qui a frappé Haïti de son histoire, Je vous laisse le soin de trouver les réponses à ces questionnements.

Rb

11 janvier 2015

À La Mémoire Des Victimes Du Séisme Du 12 Janvier 2010


FLORAISON CLAUDY IMAGE

REGARDEZ NOS FRÈRES !

Par Rosie Bourget

Regardez ces enfants orphelins
Qui cherchent un parrain
Pour prendre leur destin en main
Regardez ces femmes avec leurs entrailles coupées
Qui cherchent en vain
Un samaritain pour leur tendre la main
Regardez nos frères avec leurs jambes mutilées
Qui n’ont pas été rescapés !

Regardez ces survivants dispersés
Regardez ces brebis égarées
Regardez ces cadavres
Comme des esclaves !

Entassés l’un sur l’autre
Enterrés sous leurs toits
Ramassés à la pelle
Jetés comme des détritus
Empilés comme des débris !

Quelle faute ont commis nos frères
Pour qu’ils méritent un sort aussi pénible ?
On dit que la vie est belle
Et que le temps est précieux
Et pourtant
Il suffit de soixante seconde
Pour que cette ile devienne un nouveau monde !

Un douze janvier dans l’après-midi
On entendait que du bruit
Ce n’était ni le tonnerre ni la pluie
C’était la terre qui poussait des cris
Enormes, horribles
C’était un chaos de malheurs
Pour augmenter nos douleurs !

En un rien de temps
L’ile était meurtrie
Tout était détruit
Tout avait disparu
L’odeur de la mort se propageait dans les rues
Des morts, des blessés par milliers
Des gens, sous les ruines, entassés !

La vie n’est qu’un passage
Il faut faire bon ménage
Nos frères !
Alors que ça fait déjà cinq ans
Qu’ils sont partis aux cieux
Ils n’ont pas eu le temps
De faire leurs adieux !
Pourquoi la vie est si cruelle ?
Pourquoi n’ont-ils pas survécu?

Regardez nos frères !

seisme en haiti

L’IGNORANCE


ignorance citations

La plus grande menace pour notre société c’est l’ignorance. Toute faute vient d’une erreur; toute erreur a pour cause l’ignorance. La vraie nature de l’humain, c’est la raison, et croire conformément à la nature, c’est vivre conformément à la raison. Mais dans la raison même, on peut distinguer, d’une part, l’ordre qu’elle imprime à toutes choses, d’autre part, l’effort, la tension qui la constituent et dont l’ordre est la manifestation extérieure. Se place-t-on au premier point de vue qui est celui de l’intelligence, la vertu pour les stoïciens, c’est la logique, c’est à dire la conséquence, l’accord avec soi-même : le sage fait de sa vie un tout concordant et harmonieux comme une œuvre d’art. Se place-t-on au second point de vue, qui est celui de la volonté, la vertu, c’est la force ou le courage, l’effort de l’âme se ramassant tout entière sur soi et luttant contre les choses extérieures; et cette conception est surtout celte d’Épictète.

Découvrir est toujours une joie, quoi que l’on découvre, même sans chercher. L’ignorance renvoie à un manque d’information ou de connaissances. Elle se distingue de la stupidité qui est un manque d’intelligence, mais aussi de la naïveté qui est un manque de sagesse. Ces trois caractéristiques sont souvent confondues. « La connaissance donne le pouvoir » dit le vieux dicton anglais. Quelques individus trop conscients des vertus du savoir, s’emploient à taire certaines connaissances et à empêcher les autres d’y accéder, en vue de s’approprier un avantage peu équitable. Lorsque vous formez quelqu’un à une compétence spécifique ou que vous distribuez une information, ne comptez pas sur la transmission de ce savoir aux autres membres de la communauté.
Il est important d’identifier l’information manquante. La plupart des planificateurs et autres individus dotés de bonnes intentions œuvrant pour fortifier les communautés, pensent que la solution est dans l’éducation. Or, l’éducation a plusieurs sens. Ignorer, c’est le fait de ne pas savoir. L’ignorance est donc un défaut de connaissance vraie. Dès lors dans une logique qui serait celle de la recherche de la vérité et de l’acquisition du savoir, l’ignorance représenterait une déficience, une altération, voire un échec qu’il faudrait condamner comme une faute, le bien étant ici la certitude ou le savoir. De même, en matière de morale, l’ignorance peut être préjudiciable à l’harmonie de la communauté car si on est ignorant des conséquences de ses actes, on peut alors être jugé inconscient ou irréfléchi.

ignorance et knowledge

QUELQUES CITATIONS RELATIVES À L’IGNORANCE :
• Socrate : « je ne sais qu’une chose c’est que je ne sais rien ».
• Platon fait dire à Socrate dans le Second Alcibiade : »… nous avons tort de blâmer ainsi l’ignorance à la légère, sans ajouter que c’est l’ignorance de certaines choses… ».
• Jérôme Touzalin : « La foi repose toujours sur l’ignorance ».
• Matthieu Ricard : « L’ignorance est une méprise accidentelle, un oubli soudain qui ne change rien à la nature ultime de l’esprit, mais crée une chaîne d’illusions, comme le cauchemar ne change rien au fait que l’on est confortablement allongé dans le lit mais n’en peut pas moins engendrer une grande souffrance mentale. » (Le Moine et le Philosophe)

On distingue :
• L’ignorance savante, c’est celle de celui qui « sait qu’il ne sait pas »
• L’ignorance profonde c’est celle de celui qui « ne sait pas qu’il ne sait pas ».

Dans la langue allemande, on distingue l’ignorance fortuite, « das Nichtwissen » (le non savoir), de l’ignorance volontaire, « das Totschweigen » (le fait de passer sous silence). Cette proposition est discutable. En allemand, « Ignoranz » peut signifier aussi une sorte d’inculture assumée, entachée d’obscurantisme et de trivialité.
Selon la philosophie antique, pour faire sortir les athéniens de leur ignorance, en leur permettant d’accoucher de leurs connaissances (maïeutique), Socrate passait par la pratique du dialogue dans la rue. Il utilisait notamment l’ironie, double feinte par laquelle il faisait semblant de ne pas savoir, tout en feignant de croire que son interlocuteur savait. Cette ironie permettait à Socrate de laisser son interlocuteur se rendre compte par lui-même de ses contradictions ou incohérences de raisonnement. En effet, celui qui vit sans réflexion ni introspection est parfois atteint d’une « double ignorance » qui est le fait de ne pas savoir et de vivre dans l’illusion qu’il sait : « Non seulement tu ignores les choses les plus importantes, mais tu crois les savoir » disait Socrate à Alcibiade.
Dans l’allégorie de la caverne, Platon donne une représentation imagée de « l’état de notre nature relativement à l’instruction et à l’ignorance ». Selon cette allégorie, la démarche du philosophe consiste tout d’abord à prendre conscience de son ignorance, en prenant du recul par rapport à ses préjugés et opinions (doxa). Puis il apprend à distinguer ce qui est réel de ce qui est apparent ou illusoire, en s’élevant progressivement vers le monde des Idées ou des Formes intelligible en utilisant la méthode dialectique.

LA PAUVRETÉ ET LA DÉPENDANCE : LEURS CAUSES ET CONSÉQUENCES


La pauvreté pourquoi

Il existe de multiples définitions de la pauvreté et de la misère, qui dépendent du point de vue d’où se placent ceux qui produisent ces définitions. À travers les siècles, on a pu voir ces réalités sous des angles très différents : religieux : le pauvre, incarnation de Dieu ; moral : le pauvre responsable de sa situation et coupable ; politique : la pauvre victime d’un système d’exploitation ; etc.
Selon le Programme des Nations Unies pour le Développement : Plus d’un milliard d’êtres humains vivent avec moins d’un dollar par jour.
• 2,8 milliards de personnes, soit près de la moitié de la population mondiale, vivent avec moins de 2 dollars par jour.
• 448 millions d’enfants souffrent d’insuffisance pondérale.
• 876 millions d’adultes sont analphabètes, dont deux-tiers sont des femmes.
• Chaque jour, 30 000 enfants de moins de cinq ans meurent de maladies qui auraient pu être évitées
• Plus d’un milliard de personnes n’ont pas accès à de l’eau salubre.
• 20% de la population mondiale détient 90% des richesses
Ce sont surtout des statistiques sur les revenus des personnes et des ménages, mais aussi sur l’accès au travail, au logement, au système de soin, au système éducatif et de formation pour adulte. On peut les trouver sur les sites d’organismes mondiaux comme ceux de la Banque Mondiale, du PNUD ; ou sur l’organe statistique européen Eurostat et sur les site nationaux de statistiques des pays.
Le manque d’argent est un problème auquel nous avons tous été confrontés. Cette expérience individuelle n’est cependant pas à confondre avec la pauvreté en tant que problème social. L’argent étant une preuve tangible de richesse, le manque de liquidités n’en est pas moins un signe de pauvreté. La pauvreté en tant que problème social est un mal pénétrant qui affecte multiples aspects de la culture et de la société. Par conséquent, les revenus parmi les membres des communautés demeurent invariablement faibles, l’accès aux services tels que l’éducation, les marchés et la santé n’est que peu développé et les capacités de prises de décisions sont insuffisantes. Cette pénurie affecte également les installations sanitaires communales et l’eau courante, de même que les réseaux routiers et les facilités de transports et de communications.
Certains facteurs essentiels semblent augmenter le risque de pauvreté, il s’agit :
• Du chômage ou de l’occupation d’un emploi de faible qualité (par exemple un emploi mal rémunéré ou précaire), qui limite l’accès à un revenu décent et coupe les personnes de leurs réseaux sociaux;
• Des faibles niveaux d’éducation et de compétences puisqu’ils limitent l’accès des personnes aux emplois décents qui leur permettraient de s’épanouir et puisqu’ils empêchent les personnes concernées de participer pleinement à la société;
• De la taille et du type de famille (par exemple, les familles nombreuses et les familles monoparentales) qui augmentent le risque de pauvreté lorsque les familles concernées sont confrontées à des frais plus élevés, à des petits revenus et à la difficulté de décrocher un emploi bien rémunéré;
• Du genre – les femmes sont généralement davantage menacées par la pauvreté que les hommes car elles sont moins susceptibles d’avoir un emploi rémunéré, qu’elles touchent généralement des plus petites pensions, qu’elles s’occupent davantage des responsabilités de prise en charge et qu’elles ont souvent accès à des emplois moins bien rémunérés ;
• Du handicap et de la mauvaise santé puisque ces facteurs restreignent la possibilité d’accéder à l’emploi et augmentent les dépenses quotidiennes;
• De l’appartenance à une minorité ethnique (Roms) et aux groupes d’immigrants/ de migrants sans papiers, ces catégories souffrant davantage de discrimination et de racisme et ayant, par conséquent, une moindre chance d’accéder à l’emploi ; souvent ces groupes sont forcés de vivre dans des environnements physiques déplorables et accèdent difficilement aux services de base;
• De la provenance d’une communauté éloignée ou fortement défavorisée où l’accès aux services est médiocre.
Si tous ces facteurs créent des obstacles et des difficultés supplémentaires, ils doivent néanmoins être replacés dans le contexte structurel général, c’est-à-dire la manière dont un pays décide de distribuer la richesse et de traiter les inégalités.

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Il existe une attitude, une croyance selon laquelle la pauvreté et la nécessité absolue d’un individu ou d’un groupe ne pouvant subvenir à ses besoins, doit être tributaire d’une assistance extérieure. Cette attitude et croyance partagée constitue le plus grand facteur s’auto-justifiant par le maintien d’un individu ou d’un groupe dans une condition de dépendance extérieure. Si chacun d’entre nous, quelle que soit sa situation, s’engage personnellement à lutter contre les facteurs de pauvreté, nous pourrons ensemble, grâce à l’effet multiplicateur de nos actions, contribuer à la disparition de ces facteurs ainsi qu’à la victoire ultime sur la pauvreté.

La pauvrete lutteLe manque de marchés et d’infrastructures, le manque de qualités de direction, l’incompétence des gouvernements, le sous-emploi, le manque de compétences, de capitaux et autres contribuent à leur tour aux grands facteurs de la pauvreté. Le colonialisme, l’esclavage, la guerre et les conquêtes sont autant de causes historiques qui ont, à l’échelle mondiale, contribué à la pauvreté. Cependant, ces causes et ce que nous considérons comme des facteurs d’entretien des conditions de pauvreté sont deux aspects sensiblement différents. La différence se manifeste dans notre façon de combattre aujourd’hui ces causes. Il nous est impossible de retourner en arrière et de changer le passé. La pauvreté existe partout. Elle a ses causes. Nos possibilités d’intervention sont orientées sur les facteurs qui entretiennent la pauvreté.

RB

Quel Avenir Pour Les Enfants De Cité Soleil Impliqués Dans Des Gangs? (première partie)


Haiti-Observateur 7-14 janvier 2015
Par Rosie Bourget

cite-soleil logo

Vous avez certainement tous entendus parler de la tristement célèbre Cité Soleil, ci-devant Cité Simone ; l’un des plus grands bidonvilles du département de l’Ouest. D’une extrême pauvreté, le secteur le plus dangereux d’Haïti regroupe environ 400 000 habitants. Cité Soleil a été fondée dans les années 1960 par François Duvalier et portait à l’origine le nom de Cité Simone, en référence à son épouse Simone Ovide. De plus, c’est l’endroit où les gros chefs de gang se cachent. Au cas où vous êtes enlevé ou kidnappé, on a plus de chance de vous retrouver à cet endroit. Cette étude/série qui sera publiée en six segments, vise à vous donner une idée globale du cadre dans lequel vivent les habitants, particulièrement les enfants de Cité Soleil.
Environ. 50 000 personnes, pour la plupart analphabètes, végètent dans des locaux mesurant environ. 8 à 10 m2 dans lesquelles s’entassent jusqu’à dix habitants. Les ordures ménagères s’amoncellent dans les ruelles étroites ou flottent dans les caniveaux d’égout qui passent devant chaque lignée de « cages ». L’odeur est pénétrante. Cité Soleil se trouve au niveau de la mer. Quand les grosses pluies légendaires des Caraïbes s’abattent sur Port-au-Prince, ces égouts débordent, inondant les passages et, évidemment, l’intérieur des maisons.

adolescents de cite soleil

Le gangstérisme à Cité Soleil, un fléau, une épidémie qui conduit les enfants à la ruine. Il faut être courageux pour mettre au grand jour cette problématique qui prend de l’ampleur tous les jours et qui détruit des jeunes pour le restant de leur vie en les marquant d’une façon inconcevable. La face cachée d’une société qui joue à l’autruche prisonnière de leur peur. Appartenir à un secte devrait aider à se sentir mieux et surtout, prôner de belles valeurs. Ce qui n’est malheureusement pas le cas en Haïti. Les jeunes préfèrent la poigne de fer et l’intimidation, instaurer un monde de terreur et de violence jusqu’à ce qu’eux-mêmes goûtent à leur propre médecine ou qu’un de leur proche tombe pour toujours. Alors là, il serait trop tard pour prendre du recul ou pour juste penser émerger du cercle dans lequel ils ont signé un pacte d’appartenance.
Située au bord de la baie, c’est un bidonville, un endroit où des gens se battent pour vivre et où avec l’aide de tous, ils parviendront certainement à s’en sortir. Ce n’est pas un endroit où vous pouvez vous aventurer seuls, bien entendu. Il y a toujours un enlèvement, un meurtre… bref, des choses plutôt malsaines, qui s’y sont produits d’heure en heure. Il faut dire que le bidonville est un ensemble de corridors et que, pour le criminel, il est facile de saisir sa proie, de l’enlever et de l’entraîner dans des dédales de corridors et de s’y cacher.
Cité Soleil, dont la très grande majorité de la population vit dans une extrême pauvreté, a été abandonnée par les services publics entre 2004 et 2007 en raison de l’insécurité. Dès que le soir tombe, on ne traverse plus Cité Soleil, rendue à sa violence nocturne. Le calme devient une denrée rare pour ne pas dire quasi inexistant, surtout la nuit.

Des dizaines de milliers d’enfants vivant dans les rues de Cite Soleil et d’autres villes de la République d’Haïti souffrent d’un extrême dénuement et sont exposés à une violence quotidienne. Expulsés de chez eux, sans encadrement ni soutien familial, ils sont victimes de toute sorte d’abus, physiques et affectifs. N’ayant pas d’accès assuré à l’alimentation, au logement, à l’éducation ou à d’autres besoins élémentaires, ils sont exploités par des adultes, notamment les chefs de gangs, les criminels notoires qui les utilisent pour des activités illégales au détriment de leur avenir et de leur bien-être, en violation de leurs droits humains fondamentaux. Ce qui nous inquiète, c’est ce qu’il adviendra de ces enfants demain. Des milliers d’enfants vivant dans la rue sans surveillance, sans éducation, sans affection ni attention, habitués à la violence et aux brutalités quotidiennes. Quel avenir y a-t-il pour ces enfants et pour notre pays?

cite soleil amaral duclona

Il est inquiétant de constater que des enfants de la cité sont recrutés de façon délibérée pour participer à des manifestations politiques dans l’intention de provoquer des troubles de l’ordre public, événements qui ont déjà fait des dizaines de morts ou de blessés parmi eux. Les enfants ne sont pas nécessairement sans famille mais vivent sans réelle protection, surveillance ou guidance d’adultes responsables. Bien que beaucoup d’enfants passent du temps dans les rues qu’ils considèrent plus que toute famille, résidence, institution ou leur réel chez-soi. Nombreux sont les enfants qui vivent dans la crainte des forces publiques, celles-là mêmes qui sont chargées de les protéger.
À propos du recrutement au sein des gangs de Cité Soleil, on note que les adolescentes se joignent à une bande marginale à travers un réseau de connaissances, d’amis ou de liens familiaux (cousins). Certains centres d’accueil sont des lieux de prédilection pour le recrutement. Plusieurs membres des gangs placés en centre d’accueil poursuivent leurs activités. Certains membres de gangs doivent se soumettre à une initiation, mais pas tous. Il existe, selon eux trois stratégies de recrutement. En premier lieu amicale, en deuxième lieu persuasive et finalement coercitive. Plusieurs adolescents m’ont raconté leur initiation : ils devaient se faire battre afin de prouver leur endurance ou encore commettre un vol.
Pour les adultes, les dizaines de milliers d’enfants vivant dans les rues de Cité Soleil sont des cibles faciles qui se prêtent à la manipulation. Comme nous avons décrit plus haut, en échange de petites sommes, les enfants se livrent à des activités illégales et, dans bon nombre de cas, ils sont exploités par des adultes, hommes ou femmes. Leur position vulnérable en fait également la proie des opportunistes politiques qui, dans le passé et jusqu’à aujourd’hui, ont recruté des enfants de la cité pour défiler lors de manifestations, pour intimider des responsables politiques et pour aider à semer l’agitation et créer des troubles de l’ordre public.

Par ailleurs, étant donné que les enfants de Cité Soleil s’organisent en groupes selon une hiérarchie bien établie, il est facile d’attirer quelques-uns de leurs chefs qui peuvent ensuite mobiliser des centaines d’enfants en peu de temps. Dans certains cas, les enfants de la cité, qui n’ont souvent rien à faire, se sentent naturellement attirés par les foules et les manifestations et ils y participent de leur plein gré. Mais le plus souvent, ils sont recrutés délibérément pour gonfler les rangs des participants présents aux manifestations publiques, au détriment de leur santé, de leur amour propre et de leur sécurité. Au cours des dernières années, des dizaines d’enfants de Cite Soleil ont été tués et beaucoup d’autres blessés en participant à des rassemblements politiques au cours desquels des affrontements ont éclaté avec la police et avec des manifestants affichant des opinions politiques opposées.

cite soleil houses

Incapables de les nourrir, encore moins de payer leur scolarité, certains parents envoient leurs enfants dans les rues pour mendier ou chercher du travail dans les gangs, ou ils les abandonnent lorsque, confrontés au chômage, ils quittent leur foyer pour partir en quête d’un emploi dans d’autres régions ou d’autres provinces. Les hommes et les femmes qui élèvent seuls leurs enfants après une séparation ou le décès de leur partenaire les exposent souvent à la violence et à l’abandon lorsqu’ils vivent en concubinage avec quelqu’un d’autre. Dans bon nombre de cas, la seconde femme ou le second mari que le parent seul vient de cohabiter avec ne veut pas s’occuper des enfants d’un père ou d’une mère précédent (e) qui sont alors délaissés ou chassés. Dans le passé, les enfants dont les parents ne s’occupaient pas étaient pris en charge par des membres de la famille. Mais certaines familles, déjà en peine de prendre soin de leurs propres enfants, ne veulent ou ne peuvent pas se charger d’enfants supplémentaires.

Le nombre d’enfants qui vivent et travaillent dans les gangs à Cité Soleil ne cesse de croître. Bien que les chiffres exacts ne soient pas connus, les militants de la protection de l’enfance estiment que le nombre d’enfants de la cité et dans d’autres zones urbaines a doublé au cours des dix dernières années. Les causes qu’ils identifient pour expliquer cette augmentation sont multiples et parfois étroitement liées. Selon les supporteurs de l’ancien président Jean Bertrand Aristide, les deux coups d’États successifs, l’une qui a débuté en 1991, l’autre en 2004 ont fait beaucoup de victimes et ont dévasté le pays. Certains enfants vivant dans les rues ont perdu leurs parents pendant les événements soit directement dans les conflits, soit à cause de la faim ou de la maladie ou ont été séparés d’eux alors qu’ils fuyaient la violence, en particulier dans le Nord de la capitale, ravagé par les « koupe tèt boule kay ». La pauvreté déjà bien établie s’est aggravée en raison des combats internes et a également décimé les familles de la cité.

Les enfants de Cité Soleil que nous avons interrogés ont donné des descriptions crues des violences physiques subies à la maison. Dans certains cas, ces violences étaient si graves qu’elles avaient été la cause de leur départ. Leurs beaux-pères et belles-mères étaient souvent les auteurs de ces sévices et ils traitaient différemment leurs enfants biologiques et ceux issus de mariages ou « passages » précédents (réservant notamment à ces derniers des châtiments sévères).

Lors de notre visite à Cité Soleil, des résidents nous ont signalé que les violences physiques infligées aux enfants à la maison étaient courantes dans beaucoup de familles vivant dans la cité, mais que les cas de maltraitance d’enfants et de négligence aboutissaient rarement devant la justice. Ils ont indiqué qu’aux termes de la loi haïtienne, ils ne sont pas bien imbus, au cas où un parent peut être inculpé et jugé responsable si un enfant est sévèrement battu mais généralement, ni les parents ni les enfants ne dénoncent les mauvais traitements à la police. Ce sont plutôt les voisins ou les membres de la famille qui tentent d’intervenir pour résoudre les problèmes familiaux. Dans la plupart de différends familiaux, l’accent est mis sur la réconciliation et non sur le châtiment, en partie parce que l’État n’a pas les infrastructures nécessaires pour accueillir les enfants maltraités ou abandonnés.……(à suivre).

r_bourget@yahoo.com
MTS(Maitrise en Travail Sociale)

MON DERNIER ARTICLE POUR L’AN 2014


À lire à la page 4 de « Haiti-Observateur ». Une co-production de Claudy Briend Auguste & Rosie Bourget. Cliquez ce lien : http://www.haiti-observateur.net

Terminez l’année en faisant le plein d’information.

COMPORTEMENTS HOSTILES


FLORAISON BOOK COVER (2)

Par Rosie Bourget

Haïti Observateur 24-31 décembre 2014
Vous avez un comportement désagréable/hostile ? Vous n’êtes pas sociable ? On rencontre sur notre route, dans tous les groupes des personnes dont l’attitude désagréable/hostile complique la vie des autres. Nous en avons tous fait l’expérience. Et lorsque vient le temps de travailler au sein d’une organisation, cette loi de la vie se vérifie invariablement. Nous avons tous pris part à des débats, assisté à des réunions ou à des activités dont le déroulement a été perturbé ou retardé par le comportement d’une personne hostile/difficile. Dans la majorité des cas, c’était une manifestation de mauvaise humeur causée par des événements horribles comme, par exemple, le chômage, le train de vie, la vie conjugale, une maladie incurable, le manque de sommeil, des difficultés personnelles ou d’autres ennuis temporaires.
Ce type de d’attitude difficile est passager ou sporadique. Le comportement vraiment problématique est celui des personnes qui sont difficiles tout le temps, en toutes circonstances et avec tout le monde. En d’autres mots, leur attitude désagréable ne disparaît pas après une bonne nuit de repos. Comment reconnaître une personne réellement difficile ? Que faire pour l’aider à surmonter les obstacles ? La solution passe peut-être par un changement de comportement à long terme ?
Les gens agressifs/hostiles. Ce sont des butors qui se plaisent à malmener, rudoyer et intimider. Ils estiment que leurs victimes sont des êtres faibles qui méritent le traitement qu’ils leur réservent. Par conséquent, ils sont stimulés par les signes de faiblesse. Les gens hostiles/difficiles ont appris, souvent dès l’enfance, qu’en se montrant désagréables, ils mettraient les autres en position de faiblesse. Dès lors, ils comptent sur cette faiblesse pour obtenir ce qu’ils veulent. La plus importante leçon qu’on puisse apprendre de cette rubrique est probablement d’éviter de se laisser dominer par les gens difficiles, et de rester sur un pied d’égalité en apprenant à les résister.
Face à une personne hostile, certains optent pour l’acceptation passive, parce qu’ils répugnent l’affrontement et préfèrent agir comme si de rien n’était. Mais l’absence de réaction ne fait qu’encourager la personne hostile à recommencer et sa victime, quant à elle, se sentira persécutée. Par contre, si l’on apprend à tenir tête à une personne au comportement agressif ou difficile, on pourra finir par composer avec elle lors d’une réunion, d’une activité, d’une discussion ou d’un travail en cours. On instaure un climat dans lequel on peut tous deux fonctionner de façon productive.
Le fauteur de troubles ou batailleur a besoin d’avoir raison, il ne reculera devant rien pour obtenir gain de cause. Arrogant, il ne se contentera pas d’attaquer l’idée ou le projet d’autrui, il s’en prendra à vous personnellement. La tactique la plus importante en face d’un frotteur de trouble/ batailleur, c’est la défense. Si l’on ne se défend pas, on sera tenu pour quantité négligeable non existant à ses yeux. Si le batailleur vocifère, on laisse passer la crise et lui donner le temps de se calmer si possible. Ensuite, on prend charge de la situation.
Il se peut qu’on doive couper la parole au fauteur de troubles pour pouvoir parler, car il n’a pas l’habitude de céder la parole aux autres. On attire son attention en prononçant son nom d’une voix forte, tout en essayant de le rappeler à l’ordre en le faisant comprendre que son comportement agressif dérange. Puis on présente son point de vue avec assurance en utilisant des phrases comme mon avis…, Je ne suis pas d’accord avec vous… De cette façon, on ne dit pas au Batailleur ce qu’il doit faire, on exprime plutôt votre opinion. Au cours d’une réunion ou d’un débat, il est très important de repérer les intervenants qui se laissent influencer par le négatif.
Ne laissez pas celui-ci dominer la discussion en critiquant tous vos plans et toutes vos idées. Demandez plutôt aux autres de donner leurs avis sur les problèmes éventuels. Choisissez des gens dans votre réseau d’amis ou le groupe de gens que vous savez réalistes, décents et objectifs. Et si quelque chose a mal tourné, demandez comment l’erreur peut être évitée à l’avenir plutôt que de la ressasser.
Un travail de formation s’impose : Tensions, brimades ou humiliations, insultes, des relations amicales qui se détériorent. Propos désobligeants, insinuations, comportements à connotation sexuelle, actes violents, critiques injustifiées, mise au placard La liste des violences en ligne qui peuvent prendre place au sein de notre communauté est longue. Ces violences peuvent être exercées par une personne ou un groupe de personnes, détentrice (s) ou non d’une autorité hiérarchique, à l’encontre d’un ou de plusieurs autre (s) membre (s). Même lorsque je n’interviens plus dans les fora, étant membre de tous groupes, j’ai tout lu sur les réseaux sociaux.
Certains de ces hommes et femmes écrivent ou parlent de n’importe quoi. Souvent, ils ne se rendent pas compte qu’ils discutent de choses qu’ils ne connaissent pas bien. Ils semblent prendre un plaisir évident à persécuter et à énerver les autres.
Les Je-sais-tout se croient supérieurs aux autres et le montrent en se montrant pompeux et condescendants. C’est très grave, et même très drôle, toute cette campagne de dénigrement, de division et de déstabilisation qui prend le dessus dans notre société. Je pense qu’elle a besoin des professionnels de toute tendance pour réaliser un travail de formation .La preuve se trouve dans la façon dont nous agissons avec nos compatriotes en plein forum. Il faut tout d’abord agir rapidement pour mettre un terme aux agissements hostiles au sein de nous pour éviter la dégradation de la situation.
En tant qu’adultes, notre comportement irrationnel et notre mode de fonctionnement sur les réseaux sociaux vont clairement avoir un impact négatif sur de nombreux aspects de nos vies, notamment chez les jeunes à l’intention desquels nous devrions nous offrir en modèles.
Donc plus le temps passe, plus je crois que nous avons un tigre dans notre moteur que nous devons transformer en humain pour mieux vivre en société. Je vois ce travail de formation comme une nécessité, et qui va être énormément bénéfique pour la communauté. On peut discuter de la notion du temps, mais je pense que personne ne peut plus contester que cette révolution ou ce processus de changement de mentalité est là et possible si nous le voulons bien.
En conclusion, la présente pièce vous a décrit les personnes hostiles/difficiles/négatives et les attitudes à adopter pour faire face à leurs comportements. Ce genre de connaissances peut servir à faciliter les rapports au sein de votre réseau amical, de votre organisation, dans votre milieu de travail et même dans votre vie familiale. Un bon chef est celui qui sait reconnaître les comportements indésirables et y réagir efficacement pour le bien de toutes les personnes concernées.
r_bourget@yahoo.com
MTS (Maitrise en Travail Social)

BONNE ANNÉE


BONNE ANNEE 2015 BALLONS

Par Rosie Bourget

Quel Bonheur!
adieu la peur
dans notre demeure
car le 31 décembre sonne l’heure
où douze mois de douleur
et de terreur se meurent !
2014 a été un véritable calvaire
Je vous présente mes vœux les plus sincères
beaucoup de bonheur,
de sérénité, de douceur
ainsi que la réalisation des projets les plus chers
à ceux qui sont chers !
Douze mois viennent de s’écouler
Durant cette période certains nous ont quittés
d’autres ont vu le jour
tel est notre destin depuis toujours !
Sachons profiter du bonheur quotidien
de vivre et d’aimer nos prochains
donnons-nous la main
pour un meilleur lendemain!

rb
28 décembre 2014

Des Vœux de Bonheur à n’En Plus Finir !


BONNE ANNEE 2015 EN GOLD

Chaque jour est unique, chaque année est une promesse de joies et de découvertes. Que l’année 2015 soit pour vous une année spéciale, que des milliers de petites joies viennent embellir votre vie, et que cette année soit pour vous une année de toutes les réussites, réussite professionnelle et réussite personnelle. Je vous présente mes plus beaux vœux et vous souhaite une merveilleuse année à vous et aux personnes que vous aimez.

Rb

28 décembre 2014