Le pouvoir de la pleine conscience et comment la pratiquer


Nous sommes tous un peu inquiets pendant la période des fêtes. Et cette année avec les pressions supplémentaires induites par la pandémie, tout le monde est un peu plus stressé et un peu moins joyeux que d’habitude. Si l’anxiété et le stress font qu’il est difficile d’entrer dans l’esprit des fêtes, ou qu’il est difficile de simplement passer une journée tranquille, alors pratiquer la pleine conscience peut nous soulager. La pleine conscience nous aide à ralentir, à nous calmer et à rester présents dans l’instant. La pleine conscience peut être aussi simple que respirer, et ne prend que quelques minutes de votre journée, mais les avantages sont nombreux.

Pour approfondir un peu ce sujet, la pleine conscience est une pratique de méditation qui commence par prêter attention à la respiration afin de se concentrer sur l’ici et maintenant – pas sur ce qui aurait pu être ou sur ce qui pourrait vous inquiéter. Le but ultime est de vous donner suffisamment de distance par rapport aux pensées et émotions dérangeantes pour pouvoir les observer sans y réagir immédiatement. Au cours des dernières années, la pleine conscience est apparue comme un moyen de traiter les enfants et les adolescents souffrant de troubles allant de l’attention à l’anxiété, aux troubles du spectre autistique, à la dépression et au stress. Et les avantages se révèlent énormes.

De nombreux éducateurs introduisent la méditation dans la salle de classe comme moyen d’améliorer l’attention et la régulation émotionnelle des enfants. Voici où les pratiques de pleine conscience sont utiles. En incorporant des activités basées sur la pleine conscience dans les habitudes quotidiennes de la classe, nous pouvons enseigner aux élèves la valeur de se déconnecter de la technologie et à la place de se mettre à l’écoute de leurs émotions et sentiments plus subtils. Alors que les élèves ressentent de plus en plus de pression de la part des parents et de la société pour bien réussir à l’école, la pleine conscience peut être la principale clé du soulagement et de la santé mentale, ainsi que de la promotion de l’empathie, de la concentration et des liens sociaux.

Pour pratiquer la pleine conscience avec les élèves

Encouragez les élèves à faire des pauses lorsqu’ils sont stressés. Alors que l’enseignement de la méditation peut être hors de portée pour la plupart des enseignants et des systèmes scolaires traditionnels, les pauses respiratoires sont un bon point de départ. Au début de chaque cours ou période, passez 30 à 60 secondes les yeux fermés, en encourageant tout le monde à rester silencieux et à écouter sa respiration.

Heure de la collation! Les enfants adorent les collations. C’est aussi une merveilleuse occasion d’enseigner une alimentation consciente. Faites de la pleine conscience un jeu en demandant aux enfants d’observer leur nourriture. Demandez-leur à quoi cela ressemble, comment ils pensent que cela a été fait, d’où il vient, ce que ça fait sur leurs mains et leur langue, quel goût cela a, etc. Puis, encouragez-les à compter leurs bouchées, voyez combien de fois ils peuvent mâcher leur nourriture avant d’avaler ou nommer les parties de son corps qu’elle traverse en route vers son estomac. Ces actions amènent les étudiants dans le moment présent, servent de formidables aides à l’enseignement de l’anatomie et de la biologie, et favorisent la digestion complète de leur repas.

Idéalement, au début ou à la fin de chaque journée d’école, donnez aux enfants le temps de s’exprimer par l’écriture. Optez pour l’écriture manuscrite au lieu de taper, car cela encourage un rythme plus lent et plus de réflexion lors du choix des mots. Si votre classe connaît du succès avec la journalisation, vous voudrez peut-être envisager les arts intégrés pour promouvoir davantage le processus créatif.

La pleine conscience est comme un muscle qui peut être renforcé avec la pratique au fil du temps. Essayez d’incorporer ces suggestions et d’autres pratiques petit à petit et observez comment vos élèves s’adaptent.

Prévenir le Suicide


Haiti-Observateur 16-23 septembre 2020

Par Rosie Bourget

Septembre est le mois de la prévention du suicide. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons tous travailler ensemble pour éviter davantage de chagrin et de perte. La pandémie sans précédent a bouleversé des millions de vies, tué près de 200000 Américains, conduit à la fermeture d’écoles, à la distanciation sociale et au port de masques, à une économie plus faible avec un chômage historique, des troubles raciaux et un niveau croissant de sans-abrisme, d’expulsions et de faim systémique. Et 2020 a été particulièrement difficile pour nos élèves et nos enfants, mais ensemble, nous surmonterons les défis d’aujourd’hui.

Si vous, votre enfant ou quelqu’un que vous connaissez ou aimez est déprimé, désespéré ou blessé émotionnellement, aidez-le à obtenir l’aide dont il a besoin maintenant. Le suicide chez les jeunes est évitable. Nous avons tous un rôle à jouer pour l’empêcher. Écoutez ce que les enfants disent, soyez conscient des comportements erratiques, des changements d’humeur inhabituels et assurez-vous qu’ils connaissent les ressources dont ils disposent avant de tenter ou de se suicider. Faites-leur savoir qu’ils peuvent obtenir de l’aide.

Parler aux Enfants du Racisme et de la Violence


Par Rosie Bourget

Alors que la nation pleure la mort de George Floyd, Breonna Taylor et d’autres noirs américains, des images d’agitation remplissent nos écrans. Les discussions sur le racisme et la violence préoccupent l’esprit de tout le monde. Les enfants écoutent et peuvent être effrayés, en colère ou confus à propos de ce qui se passe, tandis que les parents dont beaucoup ont du mal à gérer leurs propres émotions se demandent comment aider. Il est difficile de parler du racisme et de la violence aux enfants, par contre, il est aussi nécessaire d’aborder le sujet pendant que la flamme est vivante et à mesure que les enfants grandissent. Aujourd’hui, nous vous prodiguons non seulement des conseils pour aider votre enfant à gérer ses sentiments, mais nous donnons ainsi des idées pour aider les parents à se pencher sur des questions difficiles sans se détourner.

Les enfants, même les plus jeunes, sont extrêmement perspicaces et ils peuvent avoir des soucis ou des préoccupations qu’ils ne savent pas exprimer. Cela sera différent pour chaque enfant. Ils peuvent avoir peur des émeutes, être blessés par la police ou craindre que quelque chose de mal puisse arriver à leurs proches. Évitez de faire des hypothèses. De préférence, posez des questions générales qui donnent aux enfants un espace pour parler de ce qu’ils ressentent: Comment avez-vous ressenti ce que nous avons vu à la télé? À quoi cela vous a-t-il fait penser?

Pour les jeunes enfants, dessiner, peindre ou jouer des histoires avec des jouets peuvent être des outils utiles pour exprimer des pensées et des sentiments qui ne sont pas faciles à mettre en mots. Faites de votre mieux pour rencontrer votre enfant là où il se trouve et reconnaissez ses sentiments, ses peurs ou ses inquiétudes. Utilisez un langage clair et précis. Ne dites pas: Les gens sont contrariés parce que certains groupes les traitent injustement. Dites-leur de préférence: Il s’agit de la façon injuste dont les blancs traitent les noirs. Aidez les enfants à comprendre en leur parlant d’une manière adaptée au développement. Insistez auprès de votre enfant sur le fait qu’être noir ne vous rend pas mauvais. Parlez-leur de l’histoire des noirs. Les enfants doivent savoir que le racisme fait partie d’une histoire qui remonte à des centaines d’années. Ils peuvent vous poser beaucoup de questions sur le racisme et la violence. Ils pourraient vouloir savoir comment le racisme les affecte ou pourquoi les Blancs traitent les Noirs de manière injuste. Soyez honnête et ne vous inquiétez pas si vous ne pouvez pas y répondre.

Gardez la conversation ouverte. Comme tout sujet important, le racisme et la violence ne sont pas des sujets dont vous ne pouvez aborder qu’une seule fois. Pour les enfants de tout âge et de toute race, c’est quelque chose qui va continuer à arriver, alors assurez-vous de faire savoir à vos enfants que vous êtes là pour eux chaque fois qu’ils ont besoin d’exprimer leurs sentiments. Permettez que je vous rappelle qu’en tant que parent, il est important de continuer à être proactive par rapport à la façon dont vos enfants vous adressent lorsqu’il s’agit des sujets brulants.

r_bourget@yahoo.com

Maitrise en travail social

Gerald Sidney, un artiste-écrivain qui ne parle pas de lui et de ses réalisations


Par Rosie Bourget

 Se faire connaître en tant qu’artiste ne s’improvise pas. Parler de soi et de ses œuvres n’est pas donné à tout le monde et les moyens de conquérir le public dès la première présentation sont loin d’être évidents. L’objectif de Développement Personnel n’est pas de déplorer le départ pour l’au-delà des gens qui sont utiles à l’humanité, mais de les dénicher et les mettre en évidence pendant qu’ils sont encore vivants. C’est dans ce contexte que votre chroniqueuse vous présente deux artistes haïtiens dont Gerald Sidney et Yvette Leblanc qui, tant bien que mal, ont réussi à atteindre leur objectif avant de payer tribu à la nature.

Gerald Sidney est né en Haïti en 1947. Il a fait ses études primaires à Jean Marie Guilloux (1952-58) et une partie de ses études secondaires au Petit Séminaire Collège St Martial (1958-64). Il a dû laisser en troisième pour se rendre aux Etats Unis.  Après avoir terminé ses études classiques à Erasmus Hall High School (1966), il a étudié la technologie électronique à New York Institute of Technologie et RCA institutes en 1970. Etant qu’ami de belles lettres, en été 1971, pour exhiber son talent d’écrivain et sa passion pour la littérature, Gerald a publié son premier poème intitulé « YOU ». En plus de son talent de poète, il chantait à l’église de Ste Ann et St Joachim a New York ou il se faisait accompagner par des amis en plusieurs occasions en temps de fêtes.

Gerald avoue qu’il n’était pas enchanté d’voir fait partie de la grande chorale de ST Martial où il chantait régulièrement comme soliste, « c’était une grande déception », a-t-il ajouté.  Plus les années passaient plus il se demandait si son rêve de chanteur allait devenir une réalité. C’est ainsi que pendant les années 1986-90, il a travaillé avec Serge Duviela un des plus célèbres arrangeurs sur un projet qui n’a pas atterri parce Gerald a dû laisser New York pour venir s’installer en Floride.  Peu de temps après son arrivée en Floride, Jacques Féquière, un ami de sa famille lui parlait du club de football Blayi Kiltirèl. Et depuis, chaque dimanche il jouait au foot avec d’autres amis, pas pour gagner de l’argent mais dans le but de se relaxer de se maintenir en pleine forme.

Gerald et Yvette se sont rencontrés par le biais d’un ami du nom de Joubert Léon lors d’un gala de fin d’année qu’organisait l’équipe de Blayi Kiltirèl. Aux dires de Gerald, Yvette est très connue dans le milieu haïtien. Elle faisait partie de plusieurs troupes et chorales  à New York et en Floride, parmi lesquelles : Voix et Tambour d’Haïti, Sosyété Koukouy, Chorale du Sacré Cœur, et Chorale de St Malachy à titre de directrice. C’était en Mars 2018 lors d’une fête entre amis que Gerald et Yvette ont décidé de lancer leur premier album « UNE VOIX », à l’air retro et romantique. Avec sa douce et tendre voix, Gerald pensait qu’Yvette était le choix idéal pour réaliser ce projet. Avec la collaboration de plusieurs artistes tels, Eddy Estimé, Ernst Bien Né Registre, Kiki Wainwright et son frère cadet Yves Sidney, Gerald et Yvette ont pu conclure le marché en novembre 2019 avec leur premier né, « UNE VOIX », contenant une kyrielle de chansons romantiques.

 Bien que leur premier album n’ait été lancé qu’en 2019, Gerald Sidney (compositeur/écrivain, membre de Blayi Kiltirèl) et Yvette Leblanc (chanteuse), n’en sont pas à leurs premières armes dans le milieu de la musique. En effet, ceux qui ont été happés par un succès fulgurant du lancement de leur album, au cours des derniers mois de l’année 2019 avant la COVID-19 peuvent en témoigner.

Leur exploit est impressionnant puisque connus du grand public, le duo, originaire d’Haïti, ont réussi à écouler 40 exemplaires lors de la séance de signatures de leur premier album et à devenir les artistes haïtiens les plus écoutés­­ pendant le confinement, et même à l’heure actuelle. Le CD contient des chansons d’amour qui plairont aux amoureux de tous âges. Dans ce registre rythmique figurent, Trahison, You, Feelings, Papiyon, Adeline, Ayiti, Friends, Lovers and Friends again, Promets-moi, Doux Rêves et Pou toutan. Pour l’édification de nos lecteurs, Gerald savait chanter des extraits de ses compositions dans des soirées culturelles de Blayi Kiltirèl Night, question de donner un avant-gout au grand public, avant de lancer l’album. Afin de conquérir le marché américain, il serait bénéfique pour le duo d’enregistrer aussi le contenu de l’album en anglais. Mais, ne disposant pas encore des moyens suffisants, pour l’heure, le duo doit renoncer à ce projet.

Qui n’a jamais caressé le rêve d’être des artistes reconnus partout dans le monde ! Depuis des millénaires, l’art tient une place importe dans la société, dans les cultures. Alors que personne ne sait pas quand et si nous reviendrons à l’ancienne réalité, espérons qu’un jour viendra où Gerald et Yvette prendront part à leur premier Gala de reconnaissance, où leur nom sera mentionné dans des catégories de meilleur duo de l’année 2020.

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Maitrise en travail social

 

Gérer le stress pendant les saisons de changement majeur


Par Rosie Bourget

Pendant les périodes de changement majeur, les gens peuvent réagir différemment au stress. La façon dont vous réagissez à la situation peut dépendre de vos antécédents, des choses qui vous distinguent des autres et de la communauté dans laquelle vous vivez. La peur et l’anxiété pendant cette période peuvent être accablantes et provoquer de fortes émotions chez les adultes et les enfants. Faire face au stress vous rendra, vous, vos proches et votre communauté plus forts.

Conseils pour vous aider à faire face

Faites des pauses, arrêtez de regarder, lire ou écouter des reportages fallacieux, y compris le fil des commentaires sur les médias sociaux. Prenez soin de votre corps, respirez profondément, étirez-vous souvent ou méditez. Essayez de manger des repas sains et bien équilibrés si votre moyen vous le permet. Le simple fait de se sentir vivant et en santé peut être source de joie. Faites de l’exercice régulièrement, dormez beaucoup et évitez l’alcool et les drogues. Prenez le temps de vous détendre et essayez de faire d’autres activités que vous aimez. Connectez-vous avec les autres. Discutez avec vos proches de vos préoccupations et de ce que vous ressentez.

Allumer la cheminée.

Au milieu du chaos, il est facile de se laisser entraîner dans la déprime et d’oublier de vivre le moment présent. Vous devez juste vous rappeler d’allumer la lumière et de remarquer votre plein potentiel, ceux qui comptent le plus pour vous et le bien qui vous entoure. Certes, dans des moments de détresse, on a l’impression de n’avoir aucune emprise sur le présent et de courir sans cesse. Pour la plupart d’entre nous, cette course devient une routine qui pèse, et fort souvent on se demande, qui a le temps de ralentir pour savourer la brise du matin, l’odeur du café? Pourtant, s’ancrer dans le présent est primordial pour notre santé mentale. En s’arrêtant pour savourer le moment présent, on se bâtit des souvenirs heureux, issus de nos sens. Ces souvenirs sont indélébiles et deviennent une source de réconfort quand la vie nous malmène. Si notre puits est vide, si nous n’avons pas pris le temps d’apprécier les petits moments de bonheur de notre vie parce que nous étions trop occupés à atteindre la performance et à courir, on aura l’impression à l’heure des bilans que notre vie est vide. Pour changer votre point de vue et voir les choses sous un angle différent. Il s’agit de choisir de rester positif et de tirer quelque chose de bon de chaque situation, car cela vous donnera l’espoir de continuer à avancer.

Maitrise en travail social

r_bourget@yahoo.com

 

L’influence d’un enseignant haïtien dans la vie d’un ancien élève de Miramar High School


Par Rosie Bourget

Aller au-delà de l’appel du devoir est ce qui fait d’un enseignant un grand éducateur. Maitre Yvon Edouard, entre autres, prouve qu’il est activement impliqué dans sa communauté et d’autres activités notamment culturelles tout en restant entièrement dévoué à ses élèves. Sans plus tarder, voici le témoignage d’un ancien élève de Miramar High School (Broward County Shools, Florida)  à Maitre Yvon Edouard. Un enseignant haïtien qui se passe de présentation, qui a eu un impact positif dans la vie de ce jeune homme. Félicitations à Maitre Edouard pour un travail si bien fait, et pour sa contribution dans la réussite des autres. You are an « AMAZING TEACHER »

Date: 4/5/2020
Name:  Andres Barreto

Reference to school: Miramar High

“Hi Mr. Edouard! As I sit in Medellin, Colombia under lockdown in this COVID crisis, I started to reflect on the people that have had an impact in my career and you are at the top. I was not a particularly good student and I mostly sat quietly in the back, but I listened intently to every word you shared with us in your commentary about politics and history. I was your student 2001-2005; We spoke when I was in college a few years later (2008), when I told you I decided to study Political Science because of how you would teach us not just French, but also history, culture and politics of Haiti and the caribbean (my favorite part of class). I went on to build several tech startups including Grooveshark a music streaming service that reached 35M users and Onswipe an ad network with 55M users, and became an angel investor in another 85 startups after selling a few of my own that altogether have amassed over $250M in investments. Yet, because of that seed of intellectual curiosity in culture, politics and history, I moved back to Latin America and helped shape public policy with presidents and ministers in Colombia, created a non-profit that teaches code to underprivileged youth in Peru, Honduras, Dominican Republic, and Colombia. (Coderise.org) I just wanted to send you a thank you note for the influence you’ve had in my life, and give you an update on the impact you have on your students because you don’t limit your class to just the language, but instead show us everything connected to it and plant that seed of intellectual curiosity of questioning the why things are how they are today. Thank you”

Andres Barreto

Il est important de signaler qu’Andres Barreto n’est pas d’origine haïtienne. Ce qui m’intéresse le plus dans son témoignage, c’est lorsqu’il dit qu’il a décidé d’étudier les sciences politiques à cause de la façon dont Maitre Edouard enseignait non seulement le français, mais aussi l’histoire, la culture et la politique d’Haïti et des Caraïbes. Quelle élégance ! Quelle bonne façon de témoigner sa reconnaissance ! Il n’y a pas de doute que Maitre Edouard a planté une graine qui a germé partout dans le jardin de « Andres BARRETO ». Fière chandelle à toi Maitre Edouard. Continue à être un Phare monumental a grande puissance éclairante pour guider les autres.

Les enseignants changent la vie de millions d’enfants chaque jour, leur immense travail et leur impact nous poussent au-delà des mots, nous avons donc besoin d’émoticônes pour dire ce que nous ressentons. Et avec la fin abrupte de l’année scolaire physique, nos enseignants ont fait de leur mieux  pour continuer à dispenser des cours virtuels grâce à la technologie moderne. Tout pour s’assurer que chaque élève dispose des outils dont il a besoin pour atteindre son plein potentiel. C’est en ces temps difficiles que nous reconnaissons et apprécions vraiment comment les éducateurs jouent un rôle si essentiel dans la vie de nos enfants, inspirant un amour permanent de l’apprentissage et de la découverte et faisant une différence dans leur bien-être et leur réussite à long terme.

Alors que la fin de l’année scolaire approche, nous voulons remercier tous les enseignants/éducateurs, particulièrement Maitre Yvon Edouard, d’avoir toujours donné le meilleur exemple, surtout en ces temps sans précédent. Qu’il s’agisse de changer de plan de cours, de se convertir à l’apprentissage en ligne ou de maintenir notre système éducatif en mouvement, vous êtes là pour guider nos prochaines générations, quoi qu’il arrive. Il a été dit que l’enseignement est la profession qui enseigne toutes les autres professions. Pour garantir à tous des chances égales et un chemin vers la prospérité, continuons de soutenir nos enseignants.

r_bourget@yahoo.com

Maitrise en travail social

Les Soins Personnels Dans Votre Routine Quotidienne


Par Rosie Bourget

Alors que nous poursuivons notre télé travail pendant la pandémie de COVID-19, nous devons nous rappeler l’importance des soins personnels. Si nous ne prenons pas soin de nous, nous ne pourrons pas prendre soin des autres. Pour vous aider à mieux faire face à cette nouvelle mode de vie due au COVID-19, votre chroniqueuse va vous suggérer des activités d’auto-soins quotidiens qui ont été créés et compilés par elle.

Tout d’abord, définissons exactement ce qu’est l’auto-prise en charge et pourquoi c’est important: Prendre soin de soi consiste à adopter une approche disciplinée en agissant soigneusement de manière à sauvegarder et / ou à développer notre état d’être. Pourquoi se soigner? Les soins personnels sont une affaire personnelle et l’approche des gens diffère. Toutefois; plus nous serons résistants et capables de gérer le stress de la vie, moins les défis physiques, spirituels, émotionnels et / ou psychologiques auxquels nous ferons face. Il est vital pour nous tous de prendre soin de nous-mêmes, ce faisant, nous deviendrons plus capables de faire de notre mieux. En tant que parents, nous ferons absolument tout pour nos enfants. Sauf, semble-t-il, prendre soin de nous. Prendre soin de nous est tout aussi important que de nous assurer que notre enfant a une couche propre ou ne joue pas avec des couteaux, d’importance égale. Donc, concrètement, comment allez-vous inclure les soins personnels dans votre routine quotidienne pendant le confinement? Pour moi, je dois en faire une partie de ma liste de tâches, littéralement. La plupart des matins, je me lève et fais une liste de tâches pour la journée. Et juste à côté de choses comme nettoyer le jardin et gérer les factures, je m’inscris dans une ou plusieurs tâches de soins personnels tous les jours. Ils sont tout aussi non négociables que la préparation du petit déjeuner ou la préparation du dîner.

Ci-dessous, vous trouverez ma liste personnelle d’idées de soins personnels, mais je pense que tout le monde devrait faire sa propre liste d’idées de soins personnels à tirer de tous les jours. Ma liste n’est pas unique. Par exemple, je sais que beaucoup de gens pourraient ajouter, aller courir ou faire la marche tout simplement sur leur liste de soins personnels, mais ces éléments ne sont pas émotionnellement satisfaisants pour moi, alors je les ai laissés de côté. N’hésitez donc pas à les ajouter à votre propre liste. Bonne lecture!

Suggestions de soins personnels

Lisez un livre ou un magazine pendant une heure ou plus. Effectuez des recherches approfondies pour vous mettre à jour afin de marcher avec le temps. Evitez de rester clouer sur votre fauteuil à longueur de journée,  asseyez-vous sur la galerie de temps en temps. Prenez un bain frais avec musique apaisante. Choisissez dans votre jardin un bouquet de fleurs fraîches. Faites une promenade tranquille sans but en respectant la distanciation sociale. Consacrez une journée à votre santé mentale et ne vous sentez pas coupable à ce sujet. Faites brûler une bougie ou diffusez des huiles aux parfums qui vous font plaisir comme la lavande ou la camomille. Faites une séance d’étirement de 20 minutes par jour. Regardez le soleil se lever ou se coucher, passez du temps dans le jardin ou à l’arrière cours juste pour apprécier la beauté de la nature. Ecoutez de la bonne musique (compas, évangélique, racine, R&B etc.).  Riez, dansez comme s’il n’y avait pas de lendemain. La vie est imprévisible et il y a qu’une vie à vivre. Alors vivez la comme bon vous semble. Personne n’a le droit de vous dire comment gérer votre vie.

Si vous vous inquiétez de la situation actuelle, vous n’êtes pas seul. Essayez de méditer pour vous aider à vous sentir plus calme. Il a été démontré que la méditation aide à réduire le stress, à améliorer la concentration, à réduire l’encombrement du cerveau et à mieux communiquer avec la famille et les amis. Bien sûr, cela ne changera pas les événements du monde, mais cela pourrait vous aider à mieux faire face. La dernière et non la moindre, alors que le naturel que vous aviez chassé revient au galop grâce au COVID-19 (a quelque chose malheur est bon),  buvez du thé naturel  pour renforcer votre système immunitaire (bwè fèy nan bwa). Car ce qui ne vous tue pas vous rend fort. J’espère que mes idées vous sont utiles. Gardez l’espoir et soyez fort face à l’adversité. Souvenez-vous qu’aucune tempête ne peut durer éternellement. Pour parodier le feu Leslie Manigat, homme de tête de son état, « pa gen lèt ki monte ki pa desann. » @ +

r_bourget@yahoo.com

Maitrise en travail social

COMMENT SURVIVEZ-VOUS L’ISOLEMENT COVID-19?


Par Rosie Bourget

Au cours de cette crise sans précédent, votre chroniqueuse vous a fourni de temps en temps un petit bulletin contenant des informations utiles et des suggestions sur les mesures que vous pouvez prendre pour vous aider à surmonter cette pandémie. L’une des choses est de rechercher les choses positives qui ont résulté de cet événement. Commençons par regarder l’autre côté de cette pandémie. Je vous suggère de faire une liste des choses positives que ce nouveau mode de vie vous a apportées. Ajoutez à la liste ci-dessous tous les éléments qui s’appliquent à vous. Cela vous aidera à voir toutes les bonnes choses qui, selon vous, ne pourraient pas arriver et qui se sont produites malgré tout ce qui s’est passé.

  1. Qu’allez-vous faire maintenant que vous n’aviez pas le temps auparavant?
  2. Comment avez-vous amélioré vos relations et en savoir plus sur votre famille?
  3. Qui vous a contacté, dont vous n’avez pas entendu parler depuis longtemps?
  4. Qui vous a aidé, dont vous n’avez jamais réalisé qu’il était si gentil?
  5. Quelles nouvelles compétences avez-vous acquises pour gérer votre vie et votre temps?
  6. Qu’est-ce qui vous a aidé à découvrir vos forces et votre flexibilité lorsque vous en avez eu besoin?

Voici quelques endroits pour vous aider à gérer votre stress et à vous détendre. Essayez de faire du sport, méditer et apprendre de nouvelles compétences comme la cuisine. Nous ne savons pas combien de temps nous resterons à la maison, alors profitez de tout le temps dont vous disposez.

  1. Méditation guidée de 15 minutes – Guérissez en pleine conscience de l’intérieur.

Une belle expérience de méditation face à la mer.

  1. Séance d’entraînement à domicile de 30 minutes pour brûler les graisses pour les débutants. Faible impact.
  1. Gordon Ramsay démontre des compétences de base en cuisine – Ultimate Cookery

Cours https://www.youtube.com/watch?v=FTociictyyE

Maintenant, donnez-vous une tape dans le dos pour essayer de nouvelles choses et affronter cette tempête jusqu’à présent. Sachez qu’avec l’aide de tous ceux qui vous entourent, vous pourrez vous adapter à la nouvelle normale et non seulement survivre, mais aussi vous épanouir. Certes, nous découvrons des choses sur nous-mêmes, nos voisins, nos amis et nos familles que cette crise nous a donné le temps d’apprendre. Nous pouvons même avoir un monde plus attentionné et aimant à la suite de cette pandémie déchirante. Continuez à rester en sécurité, en bonne santé et essayez de trouver le côté positif de la vie.

r_bourget@yahoo.com

Maitrise en travail social (MTS)

BIEN-ÊTRE MENTAL PENDANT LA PANDEMIE DE COVID-19


Par Rosie Bourget

La pandémie de COVID-19 est une période stressante pour notre communauté, et certains peuvent avoir du mal à y faire face. Il existe des moyens d’améliorer votre bien-être mental, même en pratiquant la distanciation sociale.

Techniques de réduction du stress

Prenez une pause! Prévoyez du temps où vous vous abstiendrez de regarder, lire ou écouter les nouvelles, y compris les médias sociaux. Entendre parler de la pandémie à plusieurs reprises peut être bouleversant.  Bougez-vous! Vous pouvez être coincé à l’intérieur, alors soyez intentionnel de rester actif. Essayez de respirer profondément en vous étirant. Essayez d’obtenir un peu de soleil et d’air frais lorsque vous le pouvez. Nourrissez-vous! S’il n’est pas au-dessus de vos moyens, essayez de manger des repas sains et bien équilibrés.  Faites le plein de sommeil; et évitez de consommer de l’alcool et des drogues.

Détendez-vous! Prenez le temps de vous détendre pendant le télétravail. Le travail et les loisirs peuvent facilement devenir flous si vous travaillez ou apprenez de la maison. Essayez de faire d’autres activités que vous aimez, comme les arts, l’écriture, ou le jeu. Cela pourrait être le moment idéal pour commencer un livre que vous souhaitez lire ou consulter vos magazines préférés. Ecoutez de la musique qui vous apporte des pensées positives tout en fermant les yeux et en vous relaxant est une excellente option. Restez en contact! Connectez-vous avec d’autres personnes en ligne ou utilisez votre téléphone pour appeler, envoyer un SMS ou un chat vidéo. Discutez avec vos proches de vos préoccupations et de ce que vous ressentez.

Demandez de l’aide! Appelez votre fournisseur de soins de santé si le stress empiète dans vos activités quotidiennes pendant plusieurs jours d’affilés.

r_bourget@yahoo.com

Maitrise en travail social

Comment vous assurer que la distance sociale et l’auto-isolement ne nuisent pas à votre santé mentale


Par Rosie Bourget

Qui aurait cru qu’a notre âge on nous montrerait la bonne méthode pour nous laver efficacement les mains ! Alors que la pandémie du coronavirus bat son plein dans presque tous les pays du monde, les villes sont bloquées, les bars, les restaurants, les églises, les boites de nuit, les cinémas ont fermé leurs portes, les compagnies aériennes constatent d’énormes baisses dans les voyages de loisir ou d’affaires, les ligues sportives annulent leurs saisons, des bénédictions nuptiales sans public. Tout cela à cause d’un soi-disant ennemi invisible créé par l’homme pour détruire l’homme. Mais comment lutter contre la dépression et la solitude face à la pandémie de coronavirus ?

Nous isolons, faisant partie d’un mouvement mondial de distanciation sociale pour ralentir la propagation du coronavirus. Pendant au moins 15 jours, les meilleurs experts de la santé nous demandent d’éviter les rassemblements sociaux de 10 personnes ou plus, de travailler à domicile si possible et de rester entièrement à la maison si vous êtes malade ou dans un groupe à haut risque. Bien sûr, nous devons nous protéger les uns les autres, éviter les rassemblements volontaires et rester à au moins six pieds l’un de l’autre. Mais il y a une raison de s’inquiéter pour notre santé mentale. Parce que le contact social est un besoin humain fondamental, nous en souffrons mentalement et physiquement.

Bien sûr, il y a une différence entre l’isolement et la solitude, ce qui est particulièrement important à souligner maintenant pendant que nous nous éloignons de la société. L’isolement est la séparation physique des autres, tandis que la solitude est un état émotionnel de se sentir seul ou séparé. Les deux sont étroitement liés. La solitude est fortement associée à l’hypertension artérielle, aux troubles du sommeil, aux réponses immunitaires au stress et au déclin de la cognition. Du point de vue de la santé mentale, nous constatons beaucoup plus de dépression et d’anxiété chez les personnes seules.

Ceux qui souffrent d’anxiété peuvent se sentir particulièrement vulnérables car le monde semble entrer dans des temps incertains. Beaucoup de gens ne sont pas habitués à être seuls. Lorsque nous ressentons de l’anxiété, nous avons naturellement tendance à vouloir nous affilier avec les autres. Les personnes souffrant de dépression peuvent également être vulnérables lors de l’éloignement physique. L’un des plus grands risques, en particulier à un moment comme celui-ci, est la tendance à se perdre dans les pensées négatives. L’objectif de l’éloignement social de nos jours est d’être séparé, mais pas solitaire. Voici quelques façons de procéder.

Nous vivons dans un monde où la communication numérique est aussi répandue que la communication en personne. Mais sans aucun contact en face à face, ce n’est pas du tout amusant. Les interactions standard sur les réseaux sociaux consistant à faire défiler rapidement les activités des autres, à commenter superficiellement les messages et à s’engager généralement dans des activités qui favorisent la comparaison de votre situation avec les autres, ne sont pas utiles et probablement même nuisibles. Au lieu de cela, utilisez les médias sociaux et les outils de communication pour avoir des interactions significatives avec seulement quelques personnes. Certains suggèrent de mettre en place un chat en famille ou d’avoir des réunions vidéo régulières avec des collègues pendant que vous n’êtes pas au bureau. Comme pour beaucoup de choses, la qualité importe plus que la quantité, car cette crise nous a obligés à utiliser de nouveaux canaux de communication. La vérification constante des dernières mises à jour de COVID-19 n’est probablement pas productive pour votre santé mentale. Au lieu de cela, engagez-vous dans des tâches significatives. Celles-ci peuvent aller des travaux ménagers à la lecture, en passant par le démarrage du projet que vous n’avez pas pu approfondir. Rester engagé dans le monde nous permet d’utiliser les parties les plus logiques de notre cerveau, ce qui rend moins probable que nous nous attardions sur ce qui est hors de notre contrôle.

Gardez votre sens de l’humour

Continuez à envoyer des messages testes à vos amis. N’arrêtez pas de regarder des films vraiment ridicules. Il est normal de rire de certaines parties de votre situation, ce qui est sans précédent. Ne vous vous réjouissez jamais du malheur de quelqu’un d’autre, mais continuez de sourire. Il est très facile d’être très sérieux à propos de tout ce qui se passe dans le monde en ce moment. Bien sûr, c’est grave. Il y a des gens qui sont malades et d’autres qui meurent. Mais si vous regardez à travers l’histoire, les pires situations, les personnes qui s’en sortent le mieux du point de vue de la santé mentale sont celles qui gardent leur humour.

Tendre la main à ceux qui pourraient être suicidaires

Vous avez peut-être peur de vous sentir seul. Mais vous pouvez probablement penser à quelques personnes qui pourraient avoir pire; peut-être souffrent-ils d’une dépression clinique ou d’un autre trouble diagnostiqué, ou sont-ils tout simplement sujets à des sentiments de solitude. Alors, essayez de vous connecter avec eux d’une manière que vous aimeriez connecter avec les autres. Pensez à cette liste de gens qui n’ont peut-être pas de personnes à qui parler. Assurez-vous de tendre la main, d’envoyer une note, de leur donner un appel pour qu’ils sachent qu’ils sont connectés aux autres. Une des bonnes choses en ce moment, alors que certaines industries sont assez occupées, il y a beaucoup de gens qui sont moins occupés en ce moment pour le meilleur ou pour le pire. Si vous connaissez des gens qui pourraient avoir des difficultés économiques, contactez-les et faites-leur savoir qu’ils ne sont pas seuls. Concentrez votre énergie vers l’extérieur de la façon dont vous espérez que les gens vous rejoignent, que ce soit sur vos enfants, une grande tante qui est dans une maison de retraite à travers le pays, un ami célibataire et vivant seul, ou un frère dont l’entreprise où il travaille ferme ses portes pendant cette crise.

r_bourget@yahoo.com

Maitrise en travail social