Lettre ouverte d’une Sénégalaise aux Haïtiens!


 Chers cousins d’Haïti,

Je vous écris depuis la terre mère d’Afrique notamment depuis le Sénégal pour être sûre que tout va bien au pays de Jean-Jacques Dessalines mais surtout pour pouvoir vous poser quelques questions que vous trouverez peut-être pertinentes vue votre fierté de première nation noire indépendante du monde. Une vérité historique, mais questionnable!

J’ai pris mon temps hier pour visualiser quelques vidéos dans lesquelles j’ai vu vos frères et vos soeurs, mes cousins et cousines, traités comme des esclaves par des policiers américains à cheval dans l’État de Texas comme si on était au temps colonial. J’ai vu aussi des photos où des femmes et des hommes haïtiens risquent leurs vies en traversant des rivières dangereuses avec des fillettes de 2 ans sur leurs épaules. J’ai vu de ces choses horribles, terrifiantes, et j’ai pleuré!

Après avoir pleuré un temps, je me suis résolue de m’adresser ouvertement à vous via la plateforme Profile Ayiti dirigée par un cousin dont je salue le travail au passage avec le risque qu’il ne publie pas ma lettre vue sa teneur, afin de vous demander les questions qui vont suivre:

J’ai appris depuis l’école secondaire que vous êtes originaires d’Afrique, vous avez connu plusieurs siècles d’esclavage en Amérique notamment à Saint-Domingue, puis un certain Jean-Jacques Dessalines vous a donné votre liberté. Vous êtes devenus depuis novembre 1803, la première nation noire libre du monde. Sur la base de cette histoire héroïque, comment faites-vous pour accepter aujourd’hui que vos dirigeants vous poussent à quitter votre patrie fondée par le sang de vos ancêtres? Comment acceptez-vous que vos leaders ne puissent pas vous défendre devant les pays étrangers et qu’ils se comportent comme des traitres?

J’ai aussi appris qu’après avoir arraché votre liberté au prix du sang, vous êtes allés libérer d’autres peuples dans l’Amérique latine dont le Vénézuéla, la Bolivie ou l’Équateur. Si vraiment vous avez fait tout ça, pourquoi n’êtes-vous pas capables de vous construire un pays convenable aujourd’hui? Les rumeurs disent que c’est à cause des néo-colons, j’ai même vu un poste sur Profile Ayiti pour l’anniversaire de Dessalines où l’on dit que l’ennemi est revenu sous une autre forme. Mais si vous le savez, pourquoi vous ne vous débarassez pas d’eux comme en 1803? Qu’êtes-vous devenus?

En 2010, votre pays a été victime d’un très gros tremblement de terre au cours duquel 300 000 personnes ont péri et des villes entières ont été déruites. J’ai vu des articles où il est mentionné que l’argent de reconstruction d’Haïti a été volé par une famille américaine en complicité avec des élites politiques et économiques locales. Certains parlent de 11 milliards de dollars américains volés en deux ans. Si tout ça est vrai, pourquoi avez-vous préféré de vous rendre au Chili ou au Brésil au lieu de vous battre sur le terrain pour demander qu’on vous rende des comptes sur cet argent? Ne comprenez-vous pas que cette somme peut vous mettre à un bon niveau de développement durable si l’argent est restitué pour être bien dépensé ensuite?

En 2019, des rapports de l’un de vos cours administratives, la cour suprême des comptes, ont révélé que vos leaders ont détourné près de 4 milliards de dollars américains dans des projets fictifs. Cet argent qui a été donné sous forme de gaz par Hugo Chavez à votre pays n’a servi qu’à enrichir les élites politiques et économiques du pays. Vous avez lancé le mouvement « où est l’argent petrocaribe? » supporté par le panafricaniste béninois Kémi Séba qui s’est rendu jusqu’en Port-au-Prince pour faire des conférences. Mais ironiquement vous vous êtes arrêtés, vous avez cassé le mouvement sans avoir fait le procès. Les rumeurs disent que des traitres ont infiltré le mouvement et vous ont désorganisés. Alors dites-moi, si cela est vrai, en quoi Jean-Jacques Dessalines, le leader jusqu’auboutiste radicaliste, est-il votre père? En quoi un homme comme Henry Christophe qui a défié le général français Charles Leclerc dans Cap-Haïtien en 1802 est-il votre modèle de fierté? N’êtes-vous pas des usurpateurs avérés?

Pour finir, que mes questions vous mettent en colère ou vous fassent prendre conscience, je m’en réjouirais parce qu’au plus profond de mon être, je vous aime. Vous me faites souffrir par l’image que vous projetez dans le monde. Trop de fois, vous oubliez ce que vous êtes, du coup les autres questionnent votre histoire glorieuse. Vous m’humiliez, vous êtes égoïstes, vous refusez de devenir une grande nation alors que vous en avez les pleins moyens. Vous ne vivez que pour vous alors que l’Afrique compte sur vous, vous vous moquez de nous! Vous passez votre temps à rappeler aux Américains que vous leur avez aidé à faire leur indépendance, que vous avez fait Savannah, alors que vous refusez de bâtir Haïti! 

Qu’êtes-vous devenus, même?

Fatoumata Esther NDIAYE

Jeunesse Africaine Consciente

SÉNÉGAL, 22 Sept 2021.

Pourquoi et Comment Prendre Soin de Soi


Il y a toujours une poignée de rôles que chacun de nous jongle. Si vous êtes un parent, un étudiant, un employé, un gardien, une personne aux prises avec un problème de santé mentale ou si vous vous sentez simplement dépassé par les responsabilités de la vie quotidienne, l’idée de prendre du temps pour vous peut sembler inimaginable. Parfois, il peut être difficile de prendre soin de soi, même de base, mais il y a de petites choses qui peuvent être faites pour rendre les soins personnels et prendre du temps pour soi un peu plus facile.

Conseils pour prendre soin de vous

Acceptez-vous tel que vous êtes. N’oubliez pas que vous courez votre propre course. Essayez de ne pas comparer votre vie et ce à quoi elle ressemble actuellement à celle des autres. Lorsque vous commencez à vous comparer aux autres, il est facile de se sentir inadéquat, ce qui rend difficile même de faire le premier pas vers l’auto-soin. Au lieu de cela, faites de votre mieux pour accepter la personne que vous êtes et où vous êtes dans la vie en ce moment.

Concentrez-vous sur les bases. Parfois, être un adulte n’est pas facile et il peut sembler impossible de faire même les plus petites choses. Prendre du temps pour soi ne signifie pas nécessairement s’offrir des choses spéciales. L’une des choses les plus importantes que vous puissiez faire est de vous concentrer sur les étapes pour vous assurer que vous menez un mode de vie sain. Prendre une douche et se brosser les dents tous les jours, manger des aliments riches en nutriments, bouger son corps et bien dormir sont tous des éléments constitutifs de bons soins personnels.

Trouvez ce qui vous rend heureux. Si vous êtes occupé à assumer toutes vos responsabilités – plutôt que de prendre soin de vous-même – vous ne savez peut-être même pas vraiment de quel type de soins vous avez besoin. Ce qui fonctionne pour quelqu’un d’autre peut ne pas fonctionner pour vous. Prenez le temps de réfléchir aux choses que vous pouvez faire pour vous sentir heureux ou accompli et incluez-les dans l’élaboration de la routine d’autosoins qui a le plus de sens pour vous, votre emploi du temps et votre santé en général. Acceptez-vous tel que vous êtes. N’oubliez pas que vous courez votre propre course. Essayez de ne pas comparer votre vie et ce à quoi elle ressemble actuellement à celle des autres. Lorsque vous commencez à vous comparer aux autres, il est facile de se sentir inadéquat, ce qui rend difficile même de faire le premier pas vers l’auto-soin. Au lieu de cela, faites de votre mieux pour accepter la personne que vous êtes et où vous êtes dans la vie en ce moment. Pratiquez la pleine conscience. La pleine conscience est l’un des meilleurs moyens de tirer le meilleur parti du temps dont vous disposez pour prendre soin de vous. Prenez quelques respirations lentes et profondes, concentrez-vous sur chacun de vos sens et essayez d’être pleinement présent dans tout ce que vous faites. Non seulement la pleine conscience réduit le stress, mais elle a également le pouvoir de vous aider à ralentir et à vraiment prendre soin de vous, même au milieu de tous les défis et responsabilités de la vie.

Fixez-vous de petits objectifs. Malheureusement, prendre du temps pour vous ne se fait pas du jour au lendemain, alors essayez d’être patient. Au lieu de vous mettre la pression pour établir immédiatement la routine de soins personnels parfaite, fixez-vous de petits objectifs que vous souhaitez atteindre pour vous-même. Concentrez-vous sur de petites tâches quotidiennes, comme vouloir faire une promenade de 15 minutes à l’extérieur chaque jour ou tenir un journal pendant 10 minutes chaque nuit, plutôt qu’une refonte complète de votre vie, d’un seul coup.

Fixez des limites. Parfois, la seule façon de vraiment pouvoir prendre le temps de prendre soin de soi est de réduire le temps ou l’énergie que vous donnez aux autres. Avoir des conversations parfois difficiles avec des gens qui fixent des limites autour de votre temps, de vos émotions, de vos affaires, de vos autres relations, de votre santé et de vos opinions peut vous donner l’occasion de consacrer plus de temps et d’efforts à vous-même et à votre propre santé mentale.

Rappelez-vous que vous n’êtes pas seul. Tout le monde a du mal à prendre du temps pour lui-même, alors essayez de ne pas vous reprocher de ne pas avoir tout parfaitement équilibré tout le temps. À mesure que les circonstances changent, vous devrez probablement repenser vos routines et la façon dont vous utilisez votre temps plusieurs fois au cours de votre vie. Il y aura toujours des gens qui comprendront d’où vous venez et qui seront prêts à vous aider. Demandez de l’aide à vos amis et à votre famille lorsque vous avez besoin de prendre du temps pour votre santé mentale. Ils peuvent même être en mesure de vous offrir des conseils sur la façon dont ils gèrent leurs soins personnels et prennent du temps pour leur propre bien-être.

Know the Signs of Mental Health Illness


Mental illness is more common than you think. It’s important to know the signs, and then get the help needed for you or a loved one.

Are you or someone in your family struggling to manage anxiety, depression, PTSD, or another mental health condition?

You are not alone. Approximately one in five adults experiences some mental illness in a given year, while about one in 25 adults experiences a serious mental illness that substantially interferes with or limits one or more major life activities.

Common Signs and Symptoms of Mental Illness

The signs and symptoms of mental illness can depend on the disorder, individual circumstances, and other factors. According to the Mayo Clinic, symptoms may include:

  • • Feelings of sadness
  • • Confused thinking or reduced ability to concentrate
  • • Excessive fears or worries, or extreme feelings of guilt
  • • Drastic mood changes of highs and lows
  • • Withdrawal from friends and activities
  • • Significant tiredness, low energy or problems sleeping
  • • Detachment from reality (delusions), paranoia, or hallucinations
  • • Inability to cope with daily problems or stress
  • • Trouble understanding and relating to situations and people
  • • Alcohol or drug abuse
  • • Major changes in eating habits
  • • Changes in libido
  • • Excessive anger, hostility, or violence
  • • Suicidal thinking

Sometimes, symptoms of a mental health disorder can appear as physical problems – such as stomach pain, back pain, headache, or other unexplained aches and pains.

Anxiety Disorders are the Most Common Mental Illness in the U.S.

Anxiety disorders affect 40 million adults in the U.S.They can develop from risk factors including genetics, brain chemistry, personality, and triggering life events, according to the Anxiety and Depression Association of America. Long-term anxiety disorders left untreated can lead to physical illnesses, too. Although anxiety is a very treatable disorder, less than 40% of anxiety sufferers seek and receive treatment.

Women are More Likely than Men to be Affected by Some Forms of Mental Illness

These facts from the National Institute of Mental Health may surprise you.

According to the National Institute for Clinical Excellence, one in four women will require treatment for depression at some time, compared to one in 10 men. The reasons for this are unclear but are thought to be due to both social and biological factors.

Post-Traumatic Stress Disorder affects almost 8 million adults in the U.S. or 3.5% of the population. Although the effects of PTSD among combat troops is widely known, women are more likely to be affected by PTSD than men due to incidents of sexual violence.

Panic Disorder affects 6 million U.S. adults. Women are twice as likely to suffer as men, although this still means that 2 million men are affected.

Getting Help

Mental health issues are much more common than you think—and they touch nearly all of us in some way. If you are personally experiencing any of these symptoms, or have a loved one who is, you should seek the help of a professional psychiatrist, counselor or therapist. The good news is that most mental disorders are treatable through therapy, medication, or a combination of both. While the love and support of family and friends are essential, professional therapists are trained in helping people get through tough times successfully.

MAY IS MENTAL HEALTH AWARENESS MONTH


The Importance of Self-Care

Self-care is a necessary part of your mental health. Self-care is defined as the practice of taking action to preserve or improve one’s own health. Research suggests such actions have positive impacts, both physically and emotionally, on overall wellbeing. To be better equipped to manage stress, self-care can be applied in any setting. A few examples include journaling, exercising, or engaging in a hobby.

Le Mois du Travail Social


Mars est le mois du travail social, où nous prenons le temps de souligner les efforts vitaux que les travailleurs sociaux font chaque jour. L’Association nationale des travailleurs sociaux a défini le thème du Mois du travail social de cette année comme «Les travailleurs sociaux sont essentiels». Le travail social a un impact sur les familles, les groupes et des communautés entières grâce à des changements positifs qui aident les gens à surmonter les obstacles personnels et systémiques pour atteindre une meilleure vie. Que vous ou quelqu’un que vous connaissez soyez un travailleur social contribuant à faire une différence, nous aimerions profiter de ce moment pour exprimer notre gratitude et faire la lumière sur le travail important que les travailleurs sociaux accomplissent pour nous tous.

La Semaine du travail social est l’occasion de reconnaître l’engagement des travailleurs sociaux à servir les autres tout en respectant les valeurs fondamentales qui sont essentielles à notre travail en tant que travailleurs sociaux professionnels. Bien que les tâches d’un travailleur social varient en fonction de son lieu de travail, en général, la plupart des travailleurs sociaux assument les tâches suivantes:

• Rechercher des problèmes sociaux et développer des remèdes

• Travailler en tête-à-tête avec les clients pour divulguer les problèmes avec lesquels ils sont aux prises

• Éduquer ou conseiller les clients et travailler avec eux pour développer de nouvelles compétences

• Plaider au nom des clients et protéger les clients vulnérables pour s’assurer que leurs meilleurs intérêts et leur bien-être sont respectés

• Connectez les clients aux ressources communautaires

Alors que le mois de mars est consacré au travail social, la semaine du 7-13 mars est destinée aux travailleurs sociaux scolaires. Les travailleurs sociaux reconnaissent les dimensions biologiques, psychologiques, sociales et spirituelles de la vie des gens et comprennent et traitent tous les gens comme des personnes à part entière. Cette reconnaissance est utilisée pour formuler des évaluations et des interventions holistiques avec la pleine participation des personnes, des organisations et des communautés avec lesquelles les travailleurs sociaux s’engagent. La Semaine du travail social dans les écoles est l’occasion de découvrir la contribution unique des travailleurs sociaux dans les écoles au sein des systèmes scolaires américains. La Semaine sociale scolaire met en évidence l’impact que les travailleurs sociaux scolaires peuvent avoir pour aider les élèves à réussir à l’école.

Le pouvoir de la pleine conscience et comment la pratiquer


Nous sommes tous un peu inquiets pendant la période des fêtes. Et cette année avec les pressions supplémentaires induites par la pandémie, tout le monde est un peu plus stressé et un peu moins joyeux que d’habitude. Si l’anxiété et le stress font qu’il est difficile d’entrer dans l’esprit des fêtes, ou qu’il est difficile de simplement passer une journée tranquille, alors pratiquer la pleine conscience peut nous soulager. La pleine conscience nous aide à ralentir, à nous calmer et à rester présents dans l’instant. La pleine conscience peut être aussi simple que respirer, et ne prend que quelques minutes de votre journée, mais les avantages sont nombreux.

Pour approfondir un peu ce sujet, la pleine conscience est une pratique de méditation qui commence par prêter attention à la respiration afin de se concentrer sur l’ici et maintenant – pas sur ce qui aurait pu être ou sur ce qui pourrait vous inquiéter. Le but ultime est de vous donner suffisamment de distance par rapport aux pensées et émotions dérangeantes pour pouvoir les observer sans y réagir immédiatement. Au cours des dernières années, la pleine conscience est apparue comme un moyen de traiter les enfants et les adolescents souffrant de troubles allant de l’attention à l’anxiété, aux troubles du spectre autistique, à la dépression et au stress. Et les avantages se révèlent énormes.

De nombreux éducateurs introduisent la méditation dans la salle de classe comme moyen d’améliorer l’attention et la régulation émotionnelle des enfants. Voici où les pratiques de pleine conscience sont utiles. En incorporant des activités basées sur la pleine conscience dans les habitudes quotidiennes de la classe, nous pouvons enseigner aux élèves la valeur de se déconnecter de la technologie et à la place de se mettre à l’écoute de leurs émotions et sentiments plus subtils. Alors que les élèves ressentent de plus en plus de pression de la part des parents et de la société pour bien réussir à l’école, la pleine conscience peut être la principale clé du soulagement et de la santé mentale, ainsi que de la promotion de l’empathie, de la concentration et des liens sociaux.

Pour pratiquer la pleine conscience avec les élèves

Encouragez les élèves à faire des pauses lorsqu’ils sont stressés. Alors que l’enseignement de la méditation peut être hors de portée pour la plupart des enseignants et des systèmes scolaires traditionnels, les pauses respiratoires sont un bon point de départ. Au début de chaque cours ou période, passez 30 à 60 secondes les yeux fermés, en encourageant tout le monde à rester silencieux et à écouter sa respiration.

Heure de la collation! Les enfants adorent les collations. C’est aussi une merveilleuse occasion d’enseigner une alimentation consciente. Faites de la pleine conscience un jeu en demandant aux enfants d’observer leur nourriture. Demandez-leur à quoi cela ressemble, comment ils pensent que cela a été fait, d’où il vient, ce que ça fait sur leurs mains et leur langue, quel goût cela a, etc. Puis, encouragez-les à compter leurs bouchées, voyez combien de fois ils peuvent mâcher leur nourriture avant d’avaler ou nommer les parties de son corps qu’elle traverse en route vers son estomac. Ces actions amènent les étudiants dans le moment présent, servent de formidables aides à l’enseignement de l’anatomie et de la biologie, et favorisent la digestion complète de leur repas.

Idéalement, au début ou à la fin de chaque journée d’école, donnez aux enfants le temps de s’exprimer par l’écriture. Optez pour l’écriture manuscrite au lieu de taper, car cela encourage un rythme plus lent et plus de réflexion lors du choix des mots. Si votre classe connaît du succès avec la journalisation, vous voudrez peut-être envisager les arts intégrés pour promouvoir davantage le processus créatif.

La pleine conscience est comme un muscle qui peut être renforcé avec la pratique au fil du temps. Essayez d’incorporer ces suggestions et d’autres pratiques petit à petit et observez comment vos élèves s’adaptent.

Prévenir le Suicide


Haiti-Observateur 16-23 septembre 2020

Par Rosie Bourget

Septembre est le mois de la prévention du suicide. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons tous travailler ensemble pour éviter davantage de chagrin et de perte. La pandémie sans précédent a bouleversé des millions de vies, tué près de 200000 Américains, conduit à la fermeture d’écoles, à la distanciation sociale et au port de masques, à une économie plus faible avec un chômage historique, des troubles raciaux et un niveau croissant de sans-abrisme, d’expulsions et de faim systémique. Et 2020 a été particulièrement difficile pour nos élèves et nos enfants, mais ensemble, nous surmonterons les défis d’aujourd’hui.

Si vous, votre enfant ou quelqu’un que vous connaissez ou aimez est déprimé, désespéré ou blessé émotionnellement, aidez-le à obtenir l’aide dont il a besoin maintenant. Le suicide chez les jeunes est évitable. Nous avons tous un rôle à jouer pour l’empêcher. Écoutez ce que les enfants disent, soyez conscient des comportements erratiques, des changements d’humeur inhabituels et assurez-vous qu’ils connaissent les ressources dont ils disposent avant de tenter ou de se suicider. Faites-leur savoir qu’ils peuvent obtenir de l’aide.

Parler aux Enfants du Racisme et de la Violence


Par Rosie Bourget

Alors que la nation pleure la mort de George Floyd, Breonna Taylor et d’autres noirs américains, des images d’agitation remplissent nos écrans. Les discussions sur le racisme et la violence préoccupent l’esprit de tout le monde. Les enfants écoutent et peuvent être effrayés, en colère ou confus à propos de ce qui se passe, tandis que les parents dont beaucoup ont du mal à gérer leurs propres émotions se demandent comment aider. Il est difficile de parler du racisme et de la violence aux enfants, par contre, il est aussi nécessaire d’aborder le sujet pendant que la flamme est vivante et à mesure que les enfants grandissent. Aujourd’hui, nous vous prodiguons non seulement des conseils pour aider votre enfant à gérer ses sentiments, mais nous donnons ainsi des idées pour aider les parents à se pencher sur des questions difficiles sans se détourner.

Les enfants, même les plus jeunes, sont extrêmement perspicaces et ils peuvent avoir des soucis ou des préoccupations qu’ils ne savent pas exprimer. Cela sera différent pour chaque enfant. Ils peuvent avoir peur des émeutes, être blessés par la police ou craindre que quelque chose de mal puisse arriver à leurs proches. Évitez de faire des hypothèses. De préférence, posez des questions générales qui donnent aux enfants un espace pour parler de ce qu’ils ressentent: Comment avez-vous ressenti ce que nous avons vu à la télé? À quoi cela vous a-t-il fait penser?

Pour les jeunes enfants, dessiner, peindre ou jouer des histoires avec des jouets peuvent être des outils utiles pour exprimer des pensées et des sentiments qui ne sont pas faciles à mettre en mots. Faites de votre mieux pour rencontrer votre enfant là où il se trouve et reconnaissez ses sentiments, ses peurs ou ses inquiétudes. Utilisez un langage clair et précis. Ne dites pas: Les gens sont contrariés parce que certains groupes les traitent injustement. Dites-leur de préférence: Il s’agit de la façon injuste dont les blancs traitent les noirs. Aidez les enfants à comprendre en leur parlant d’une manière adaptée au développement. Insistez auprès de votre enfant sur le fait qu’être noir ne vous rend pas mauvais. Parlez-leur de l’histoire des noirs. Les enfants doivent savoir que le racisme fait partie d’une histoire qui remonte à des centaines d’années. Ils peuvent vous poser beaucoup de questions sur le racisme et la violence. Ils pourraient vouloir savoir comment le racisme les affecte ou pourquoi les Blancs traitent les Noirs de manière injuste. Soyez honnête et ne vous inquiétez pas si vous ne pouvez pas y répondre.

Gardez la conversation ouverte. Comme tout sujet important, le racisme et la violence ne sont pas des sujets dont vous ne pouvez aborder qu’une seule fois. Pour les enfants de tout âge et de toute race, c’est quelque chose qui va continuer à arriver, alors assurez-vous de faire savoir à vos enfants que vous êtes là pour eux chaque fois qu’ils ont besoin d’exprimer leurs sentiments. Permettez que je vous rappelle qu’en tant que parent, il est important de continuer à être proactive par rapport à la façon dont vos enfants vous adressent lorsqu’il s’agit des sujets brulants.

r_bourget@yahoo.com

Maitrise en travail social

Gerald Sidney, un artiste-écrivain qui ne parle pas de lui et de ses réalisations


Par Rosie Bourget

 Se faire connaître en tant qu’artiste ne s’improvise pas. Parler de soi et de ses œuvres n’est pas donné à tout le monde et les moyens de conquérir le public dès la première présentation sont loin d’être évidents. L’objectif de Développement Personnel n’est pas de déplorer le départ pour l’au-delà des gens qui sont utiles à l’humanité, mais de les dénicher et les mettre en évidence pendant qu’ils sont encore vivants. C’est dans ce contexte que votre chroniqueuse vous présente deux artistes haïtiens dont Gerald Sidney et Yvette Leblanc qui, tant bien que mal, ont réussi à atteindre leur objectif avant de payer tribu à la nature.

Gerald Sidney est né en Haïti en 1947. Il a fait ses études primaires à Jean Marie Guilloux (1952-58) et une partie de ses études secondaires au Petit Séminaire Collège St Martial (1958-64). Il a dû laisser en troisième pour se rendre aux Etats Unis.  Après avoir terminé ses études classiques à Erasmus Hall High School (1966), il a étudié la technologie électronique à New York Institute of Technologie et RCA institutes en 1970. Etant qu’ami de belles lettres, en été 1971, pour exhiber son talent d’écrivain et sa passion pour la littérature, Gerald a publié son premier poème intitulé « YOU ». En plus de son talent de poète, il chantait à l’église de Ste Ann et St Joachim a New York ou il se faisait accompagner par des amis en plusieurs occasions en temps de fêtes.

Gerald avoue qu’il n’était pas enchanté d’voir fait partie de la grande chorale de ST Martial où il chantait régulièrement comme soliste, « c’était une grande déception », a-t-il ajouté.  Plus les années passaient plus il se demandait si son rêve de chanteur allait devenir une réalité. C’est ainsi que pendant les années 1986-90, il a travaillé avec Serge Duviela un des plus célèbres arrangeurs sur un projet qui n’a pas atterri parce Gerald a dû laisser New York pour venir s’installer en Floride.  Peu de temps après son arrivée en Floride, Jacques Féquière, un ami de sa famille lui parlait du club de football Blayi Kiltirèl. Et depuis, chaque dimanche il jouait au foot avec d’autres amis, pas pour gagner de l’argent mais dans le but de se relaxer de se maintenir en pleine forme.

Gerald et Yvette se sont rencontrés par le biais d’un ami du nom de Joubert Léon lors d’un gala de fin d’année qu’organisait l’équipe de Blayi Kiltirèl. Aux dires de Gerald, Yvette est très connue dans le milieu haïtien. Elle faisait partie de plusieurs troupes et chorales  à New York et en Floride, parmi lesquelles : Voix et Tambour d’Haïti, Sosyété Koukouy, Chorale du Sacré Cœur, et Chorale de St Malachy à titre de directrice. C’était en Mars 2018 lors d’une fête entre amis que Gerald et Yvette ont décidé de lancer leur premier album « UNE VOIX », à l’air retro et romantique. Avec sa douce et tendre voix, Gerald pensait qu’Yvette était le choix idéal pour réaliser ce projet. Avec la collaboration de plusieurs artistes tels, Eddy Estimé, Ernst Bien Né Registre, Kiki Wainwright et son frère cadet Yves Sidney, Gerald et Yvette ont pu conclure le marché en novembre 2019 avec leur premier né, « UNE VOIX », contenant une kyrielle de chansons romantiques.

 Bien que leur premier album n’ait été lancé qu’en 2019, Gerald Sidney (compositeur/écrivain, membre de Blayi Kiltirèl) et Yvette Leblanc (chanteuse), n’en sont pas à leurs premières armes dans le milieu de la musique. En effet, ceux qui ont été happés par un succès fulgurant du lancement de leur album, au cours des derniers mois de l’année 2019 avant la COVID-19 peuvent en témoigner.

Leur exploit est impressionnant puisque connus du grand public, le duo, originaire d’Haïti, ont réussi à écouler 40 exemplaires lors de la séance de signatures de leur premier album et à devenir les artistes haïtiens les plus écoutés­­ pendant le confinement, et même à l’heure actuelle. Le CD contient des chansons d’amour qui plairont aux amoureux de tous âges. Dans ce registre rythmique figurent, Trahison, You, Feelings, Papiyon, Adeline, Ayiti, Friends, Lovers and Friends again, Promets-moi, Doux Rêves et Pou toutan. Pour l’édification de nos lecteurs, Gerald savait chanter des extraits de ses compositions dans des soirées culturelles de Blayi Kiltirèl Night, question de donner un avant-gout au grand public, avant de lancer l’album. Afin de conquérir le marché américain, il serait bénéfique pour le duo d’enregistrer aussi le contenu de l’album en anglais. Mais, ne disposant pas encore des moyens suffisants, pour l’heure, le duo doit renoncer à ce projet.

Qui n’a jamais caressé le rêve d’être des artistes reconnus partout dans le monde ! Depuis des millénaires, l’art tient une place importe dans la société, dans les cultures. Alors que personne ne sait pas quand et si nous reviendrons à l’ancienne réalité, espérons qu’un jour viendra où Gerald et Yvette prendront part à leur premier Gala de reconnaissance, où leur nom sera mentionné dans des catégories de meilleur duo de l’année 2020.

r_bourget@yahoo.com

Maitrise en travail social