ÉTIQUETTE, PROTOCOLE ET SAVOIR-VIVRE


Par Rosie Bourget *

parlementaire
Après avoir observé à plusieurs reprises le comportement de certains parlementaires qui, par manque de bienséance et de savoir-vivre, transforment le parlement en une véritable gaguère, une vaste cour de recréation, je juge nécessaire de présenter une rubrique où sont dispensés des enseignements concernant le code de bonne conduite ou comment se comporter en société.
En effet, on a pu relever des attitudes franchement grossières telles que « gratter ou soulever ses testicules, décortiquer son nez, interrompre sans cesse une conversation avec des collègues pour répondre à des appels téléphoniques, parler de sa vie privée, de sa copine, briser les bureaux du parlement, défoncer les portes du bureau d’une ministre » qu’un parlementaire ne peut pas se permettre de faire en pleine séance.

Récemment, on a pu observer des membres de la chambre basse se lançant dans un véritable pugilat, ou proférant des insultes à l’endroit de l’un et l’autre, et provoquant des scènes de violence. Récemment, au cours d’un pareil épisode, le député Fritz Gerald Bourjolly s’est fait marteler des coups de poing par un collègue. On ne sera pas suffisamment éclairé sur les vrais raisons et intérêts de leur intervention, mais qu’ils ne nous parlent plus de morale, (le cas de Mme Pierre-Louis) et autres bons sentiments. Quand à moi, je préfère ne pas écrire ce que je pense des parlementaires lorsqu’ils évoquent de tels sujets.

Dans cette perspective, rien, absolument rien, ne semble pouvoir empêcher aux parlementaires agresseurs de poursuivre leur objectif consistant à la destruction totale des structures sociales établies. En tout cas, on peut se faire une idée de ce que constitue notre Parlement d’aujourd’hui quand on sait qu’il compte dans ses rangs, ou qu’il avaient accueilli dans ses rangs, des repris de justice et des criminels, voleurs de véhicule et de moteur de véhicule, ou encore de pneus. Faut-il alors imputer aux mandants la faute d’avoir fait de mauvais choix pour les représenter ?
PROTOCOLE PARLEMENTAIRE
Les règles de politesse et de civilité constituent un art de vivre en harmonie avec les autres, que la nouvelle génération doit posséder pour s’intégrer à un monde meilleur et progresser dans leur carrière. Il est impossible de mentionner toutes les règles qui gouvernent toutes les situations. Par contre, il faut toujours faire preuve de courtoisie. Des formes usuelles de politesse aux mondanités, en passant par les négociations et le règlement des conflits, cette rubrique vous aidera à communiquer avec élégance. Il est nécessaire de distinguer les notions d’étiquette (formalisme des relations entre particuliers), de politesse ou de courtoisie (égards ou attitudes de respect), de bons usages ou de bonnes manières. Toutes ces notions concernent le comportement entre individus : certaines sont normatives. Le savoir-vivre peut être considéré comme une synthèse des comportements adéquats, il comprend des éléments d’étiquette et de bon usage. Les règles de savoir vivre diffèrent selon les pays et les époques, d’où l’utilité de s’informer sur les usages sociaux. Mais il existe aussi des règles universellement admises.
Le protocole permet d’accorder à chacun le rang et les égards qui lui reviennent en raison de sa fonction et non au regard de ses qualités personnelles ou de ses affinités (personnelles ou politiques). C’est une technique qui permet à chacun de « trouver sa place ». Le protocole, c’est d’abord le bon sens, donc beaucoup de préparation et d’anticipation, et peu de place à l’improvisation. Le protocole n’est qu’une commodité : il n’est pas stationnaire, il évolue avec le temps même s’il reste fondé sur les précédents ; il s’enrichit au fil de l’expérience ; il n’est qu’un recours. Son respect n’est pas un absolu en soi, il permet de trancher les difficultés en cas d’absence d’accord sur une autre solution.

PRÉSENCE DE DIGNITAIRES AUX RÉUNIONS

Lorsque des officiers d’Etat, des maîtres d’arrondissement, des députés de district, des prêtres ou des invités spéciaux sont présents à une réunion, il faut leur prodiguer le respect dû à leur rang. Ils doivent toujours être assis à la place d’honneur. Si un officier d’état, un maître d’arrondissement, un député de district, un prêtre ou un invité spécial arrive après le début de la réunion, l’officier qui préside frappera trois coups de maillet pour indiquer aux membres de se lever, et il demandera au maitre de cérémonie de l’escorter. L’invité prendra ensuite sa place d’honneur. Toutefois, il n’est pas nécessaire de reconnaître d’une manière spéciale un officier d’Etat, un vice-maître suprême, un maître d’arrondissement ou un député de district qui assiste à une réunion de son propre conseil ou de sa propre assemblée à moins qu’il ait été invité d’y assister à titre officiel ou qu’il le demande lui-même. Ceci permet à l’officier en question de prendre part aux délibérations d’affaires de son conseil ou de son assemblée sans compromettre le poste qu’il occupe.

CODE VESTIMENTAIRE POUR LES RÉUNIONS

Celui qui préside devrait, par respect de la dignité de son poste, être proprement et convenablement vêtu. Il doit demander à ses officiers de faire autant. Ainsi, ils indiqueraient aux membres le code vestimentaire à observer.

VISITE DU DÉPUTÉ OU D’UN OFFICIER SUPÉRIEUR

Lorsque le député, le maître de l’arrondissement ou autres officiels de rangs supérieurs doit assister à une activité dans un conseil ou dans une assemblée, il faut assurer qu’il soit informé de la date, de l’heure, du lieu et du but ou encore du genre d’activité, aussi bien que la fonction et autres renseignements pertinents à fournir à d’autres participants au programme. Si les femmes assistent à de telles activités, il faut inviter l’épouse du député d’état. Il faut l’informer du code vestimentaire et prendre les mesures nécessaires pour qu’un comité des épouses la prenne en charge et l’accueille. Il importe toujours d’informer le député et les invités de la table d’honneur du code vestimentaire pour l’occasion.

r_bourget@yahoo.com
MSW (Masters of Social Work)
CSW (Clinical Social Worker)

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